DirigĂ©epar Carole JĂ©zĂ©quel, commissaire-priseur, elle est dĂ©diĂ©e aux ventes d'objets d'art et de collections. SituĂ© dans le coeur historique de Lescommissaires-priseurs sont regroupĂ©s au sein de 9 compagnies rĂ©gionales et sont reprĂ©sentĂ©s par une autoritĂ© nationale : La Chambre nationale des Commissaires-priseurs Judiciaire (CNPJ). In fine, le commissaire-priseur voit sa profession rĂ©gie tantĂŽt par le Code de procĂ©dure civile, tantĂŽt par des rĂšgles dĂ©ontologiques et demeure soumis au contrĂŽle du Lesventes publiques aux enchĂšres (dirigĂ©es par un Commissaire-Priseur habilitĂ©) permettent de rĂ©aliser rapidement la vente d’une bouteille d’exception ou d’un ensemble de vins de toute importance. Elles permettent : aux vendeurs, de vendre un ensemble de vins Ă  un prix plus Ă©levĂ© qu’ils ne pourraient espĂ©rer en tirer en le Commissairepriseur - vendeur aux enchĂšres diplĂŽmĂ© en France. Le commissaire-priseur dirige la vente publique aux enchĂšres de biens meubles, la prisĂ©e Ă©tant l’estimation d’une chose destinĂ©e Ă  la vente. La vente aux enchĂšres publiques permet l’établissement du juste prix par la confrontation transparente entre l’offre et la demande. Depuis le 1er juillet 2022, il prend, en Lestatut des huissiers de justice Ă©tait rĂ©gi par un dĂ©cret du 29 fĂ©vrier 1956. Concernant les commissaires-priseurs judiciaires, ancien « huissiers Priseurs », leur statut rĂ©sultait d’un dĂ©cret du 19 dĂ©cembre 1945. Ainsi, ces deux professions vont Ă©crire ensemble une nouvelle page de leur histoire. Vay Tiền Nhanh Ggads. Quand on pense vente aux enchĂšres », on pense gĂ©nĂ©ralement Ɠuvres d'art, piĂšces rares et autres objets de collection. Mais pas seulement ! Que peut-on y trouver ? Comment vendre ? Comment acheter ? Ce qu'on y trouve dans les ventes aux enchĂšres Du mobilier Tous les biens mobiliers et les objets d’art tableaux, bijoux, bibelots..., mais aussi le matĂ©riel professionnel comme l’outillage, le matĂ©riel de restauration ou le matĂ©riel informatique et bureautique. Vos meubles vendus aux enchĂšres peuvent vous permettre d'arrondir vos fins de mois. Des objets de la vie quotidienne C’est ce qu’on appelle les manettes » le bric-Ă -brac vendu en dĂ©but d’enchĂšres Ă  bas prix, mais pouvant renfermer de vĂ©ritables petits trĂ©sors ! Des biens immobiliers Tous les biens immobiliers sont concernĂ©s par les ventes aux enchĂšres appartements, maisons, immeubles, terrains... Mais ils font partie d’enchĂšres particuliĂšres. Il faut pour cela s’adresser Ă  un notaire, qui estime la maison et lui donne un prix de dĂ©part, en accord avec le propriĂ©taire. Il procĂšde ensuite aux visites des Ă©ventuels intĂ©ressĂ©s, et fait la pub » du bien. Le jour de la vente aux enchĂšres, les amateurs viennent faire leur offre. Retrouvez nos conseils pour acheter un bien immobilier aux enchĂšres, vous pouvez Ă©conomiser jusqu'Ă  30% lors de l'achat d'un bien immobilier aux enchĂšres. Toutes les ventes sont organisĂ©es par des sociĂ©tĂ©s de vente volontaires et dirigĂ©es par des commissaires-priseurs. Avant chaque vente, un catalogue prĂ©sente les objets Ă  vendre, seuls ou par lots non-sĂ©parables, accompagnĂ©s de leur estimation faite par un expert. Cette estimation sera le prix de dĂ©part de la vente, mais le prix final double souvent ! Lorsque la vente a dĂ©butĂ©, c’est la loi du plus fort ou plutĂŽt du plus offrant pour les acheteurs prĂ©sents dans la salle... mais aussi pour ceux prĂ©fĂ©rant enchĂ©rir par tĂ©lĂ©phone ou internet. Leurs offres sont alors relayĂ©es Ă  l’oral par les assistants sur place. AdjugĂ©, vendu ! ». Le coup de marteau vient de tomber, le superbe tableau que vous convoitiez tant est Ă  vous ! On vous remet alors un bordereau pour rĂ©cupĂ©rer votre lot tout de suite ou Ă  la fin de la vente. A noter n’oubliez pas que vous devrez payer, en plus du prix auquel vous avez achetĂ© l’objet, les frais d’adjudication vente qui s’élĂšvent Ă  environ 15 % du prix d’achat ! Il existe Ă©galement des enchĂšres sur Internet, ne manquez pas nos conseils pour acheter aux enchĂšres sur internet en toute sĂ©curitĂ©. Vendre, comment s'y prendre ? Il suffit de prendre contact avec un commissaire-priseur. Selon le type de bien, il vous donnera une premiĂšre estimation et vous conseillera sur l’opportunitĂ© de le mettre en vente ou non selon le marchĂ© et vos besoins. C’est aussi l’occasion de lui confier un prix minimum auquel vous souhaitez vendre votre bien. Vous devez ensuite remplir une rĂ©quisition de vente. C’est un contrat qui stipule que vous autorisez le commissaire-priseur Ă  vendre le bien qui vous appartient. Tous les renseignements doivent y figurer, ainsi que les frais de vente il faut savoir qu’ils sont libres et parfois nĂ©gociables. Une fois le bien vendu, vous recevrez par courrier un chĂšque correspondant au prix auquel il a Ă©tĂ© adjugĂ© moins les frais de vente. Si le bien n’a pas trouvĂ© preneur, la sociĂ©tĂ© de vente le prĂ©sentera lors de prochaines enchĂšres ou vous le restituera. Attention avant d'acheter ! Les ventes aux enchĂšres sont organisĂ©es un peu partout en France. Pour connaĂźtre les enchĂšres prĂšs de chez vous, rendez-vous sur vous pouvez sĂ©lectionner un type de vente meubles et objets d’art, vĂ©hicules, matĂ©riels professionnels..., un lieu, et tĂ©lĂ©charger la liste des objets qui vont ĂȘtre dĂ©posĂ©s. Cela vous permet ainsi de faire le tri avant de vous rendre sur place. Vous pouvez aussi vous rendre sur place pour voir de prĂšs les biens ils sont gĂ©nĂ©ralement exposĂ©s la veille et le matin de la vente aux enchĂšres. Mais rĂ©flĂ©chissez bien avant de vous dĂ©cider. Si, pour une raison ou pour une autre, vous ne pouvez plus honorer le paiement, bonjour les soucis ! Vous devrez bien sĂ»r rapporter les biens pour lesquels vous avez craquĂ©, mais ce n’est pas tout Si le prix du nouvel acquĂ©reur est infĂ©rieur au vĂŽtre, vous devrez mettre la diffĂ©rence. Si vous avez dĂ©posĂ© un chĂšque de consignation, il sera encaissĂ© dans tous les cas. Si le prix est identique, il vous faudra tout de mĂȘme payer les frais de procĂ©dure de la nouvelle enchĂšre. ‱ Si le prix est supĂ©rieur, vos obligations peuvent ĂȘtre annulĂ©es. La diffĂ©rence entre l’ancien et le nouveau prix reviendra quant Ă  elle au vendeur. Auto Plus fait aujourd’hui le point sur l’achat d’une voiture dans le cadre d’une vente aux enchĂšres. Lorsqu’on cherche une voiture d’occasion, le premier rĂ©flexe n’est pas de consulter les catalogues de ventes aux enchĂšres. La provenance et le passĂ© des autos font un peu peur, et on pense souvent que l’on n’a aucun recours en cas de pĂ©pin. C’est en partie vrai, mais exclusivement lorsqu’il s’agit de ventes sur saisies, Ă  la suite de dĂ©cisions judiciaires. Celles-ci sont cependant minoritaires les ventes les plus rĂ©pandues, dites volontaires », peuvent offrir aux acheteurs de belles opportunitĂ©s et quasi les mĂȘmes garanties qu’un achat ordinaire. A condition, bien sĂ»r, de prendre un certain nombre de prĂ©cautions avant d’enchĂ©rir. Explications. Ventes volontaires affaires en vue et recours possibles Comment ça se passe ? Les ventes volontaires proposent des vĂ©hicules confiĂ©s librement par leurs propriĂ©taires et sont organisĂ©es par des sociĂ©tĂ©s de ventes volontaires ou des commissaires-priseurs. Quels recours ? Dans ce type de vente, l’acheteur est bien protĂ©gĂ©. Les caractĂ©ristiques des autos sont garanties par les mentions et informations portĂ©es sur leur fiche descriptive. En cas d’erreur date de mise en circulation, modĂšle, type moteur, une action en responsabilitĂ© contre l’opĂ©rateur de vente peut ĂȘtre engagĂ©e dans les cinq ans. De plus, en prĂ©sence d’un vice cachĂ© 1 avĂ©rĂ© sĂ©quelles d’accident, corrosion majeure, par exemple, l’acquĂ©reur dispose de deux ans Ă  partir de la dĂ©couverte du dĂ©sordre pour se retourner contre l’ancien proprio », quel qu’il soit. Par ailleurs, le risque est mesurĂ©, les autos mises en vente Ă©tant, pour la plupart, rĂ©centes, bien entretenues et souvent encore sous garantie constructeur. D’oĂč viennent ces voitures ? Elles proviennent majoritairement des sociĂ©tĂ©s de location, qui revendent pĂ©riodiquement leur parc par cette voie. Compte tenu de l’effet de nombre, les mises Ă  prix sont gĂ©nĂ©ralement attractives. Et on peut ainsi quelquefois repartir avec une auto acquise 10 Ă  15 % sous le prix du marchĂ©. Ainsi, une 308 BlueHDi 120 Allure de 2020 a tout rĂ©cemment Ă©tĂ© adjugĂ©e € frais inclus. On trouve aussi des retours de leasing LLD ou de flottes d’entreprises. Attention, il se glisse aussi dans ces ventes des vĂ©hicules de tous Ăąges, proposĂ©s par des professionnels et particuliers qui veulent les Ă©couler ainsi plus ou moins anonymement ». Il convient, dĂšs lors, d’ĂȘtre vigilant avant d’ ces vendeurs n’en sont pas moins redevables de la garantie lĂ©gale 1 envers les futurs acheteurs. Ventes judiciaires risque Ă©levĂ© et recours alĂ©atoires Comment ça se passe ? Les ventes aux enchĂšres judiciaires peuvent uniquement ĂȘtre dirigĂ©es par des commissaires-priseurs. Elles sont prescrites par dĂ©cision de justice ou par la loi. D’oĂč viennent ces voitures ? Elles sont issues majoritairement de saisies, faisant suite notamment Ă  des demande de crĂ©anciers banques ou organismes de cautionnement du crĂ©dit qui ont financĂ© l’achat d’un bien et qui restent impayĂ©s, ou bien encore Ă  des liquidations judiciaires faillites. Dans ce type de vente, le risque de tomber sur une auto douteuse est important. Quels recours ? Ici, les acheteurs sont nettement moins protĂ©gĂ©s car, en cas de dĂ©couverte d’un problĂšme, mĂȘme grave, comme une boĂźte de vitesses HS ou des trains roulants faussĂ©s, aucune action n’est possible contre le commissaire-priseur ou l’ex-propriĂ©taire de l’auto. Seule une erreur dans les mentions portĂ©es sur le catalogue de vente peut faire l’objet d’un recours. Ainsi, le tribunal de grande instance de Bordeaux a condamnĂ© rĂ©cemment une sociĂ©tĂ© de commissaires-priseurs associĂ©s Ă  indemniser un acheteur qui avait dĂ©montrĂ©, expertise Ă  l’appui, que le moteur, prĂ©sentĂ© dans le descriptif de l’auto comme un Ă©change standard, Ă©tait en fait d’origine et hors d’usage. La Cour de cassation a d’ailleurs confirmĂ© dĂ©finitivement, dans un arrĂȘt de 2007, que le commissaire-priseur est garant des informations contenues dans le catalogue de vente. Attention, les autos peuvent avoir Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©es et ĂȘtre restĂ©es longtemps sans rouler. On trouve Ă©galement des vĂ©hicules rĂ©formĂ©s en provenance des Domaines ou issus de fourriĂšres Ă  la suite d’un abandon par leur propriĂ©taire. PrĂ©cautions Ă  prendre impĂ©rativement PrivilĂ©giez les ventes volontaires 2 oĂč il y a de nombreux modĂšles identiques Ă  Ă©couler, ce qui multiplie les chances. ProcĂ©dez obligatoirement Ă  un examen prĂ©alable mĂ©ticuleux de l’auto convoitĂ©e. Demandez Ă  Ă©couter le moteur. Attention, aucun essai routier n’est possible. Examinez scrupuleusement la fiche de l’auto, son contrĂŽle technique, ou le catalogue de vente. VĂ©rifiez la cote3 de l’auto, fixez-vous un budget Ă  ne pas dĂ©passer et prenez en compte les frais d’adjudication, qui s’ajoutent et peuvent atteindre 15 %. En cas de dĂ©faut important non signalĂ© sur le descriptif ou non dĂ©tectable, adressez immĂ©diatement une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Ă  l’organisateur de la vente, qu’il s’agisse d’un commissaire-priseur ou d’une sociĂ©tĂ© de ventes volontaires. Si rien ne bouge, convoquez-le Ă  une expertise contradictoire. 1 Garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s articles 1641 et suivants du code civil 2 Liste des ventes sur 3 Le commissaire-priseur Alain Briscadieu a dirigĂ© les enchĂšres devant une salle comble. Ascencion Torrent Par RenĂ©e Mourgues, publiĂ© le 4 novembre 2014 Ă  10h48. Francis et Yannick Dutour, des vignerons de Madiran 65 ont remportĂ©, hier, la 13e vente aux enchĂšres des Barriques d’or du pacherenc du Vic-Bilh 5 600 € les quatre lots. Treize barriques de pacherenc du Vic-Bilh du millĂ©sime 2013 douze de vin moelleux et une de blanc sec et quelques fines bouteilles ont trouvĂ© preneurs, hier au chĂąteau de Crouseilles, Ă  l’occasion de la XIIIe Ă©dition des "Barriques d’or", une vente aux enchĂšres dirigĂ©e par le commissaire-priseur bordelais Alain Briscadieu. Dans la douceur de l’arriĂšre-saison, quelque 250 amateurs français et Ă©trangers se sont pris au jeu du concours orchestrĂ© par Plaimont Producteurs et la cave de Crouseilles. En une heure, prĂšs de 55 000 € de produits ont Ă©tĂ© enlevĂ©s au meilleur prix, la moyenne atteignant 4 000 Ă  4 500€ par barrique. D’une valeur totale de 300 bouteilles, chacune d’elles Ă©tait mise Ă  la vente par quarts. Le widget n’existe plus ou n’est plus supportĂ© par notre site, veuillez nous excuser pour la gĂȘne la proclamation des rĂ©sultats, les organisateurs remirent un chĂšque de 4 000€ au comitĂ© d’organisation du bicentenaire de la bataille de Cadillon cĂ©lĂ©brĂ©e en septembre dernier au titre de la dotation 2013 en faveur d’un projet millĂ©sime mĂ©morableLa plus haute marche du podium revient Ă  Francis et Yannick Dutour 5 600 € la barrique, des vignerons madiranais. S’ils font moins bien que le BĂ©arnais Éric Labat, vainqueur 2013 avec 8 250 €, pĂšre et fils peuvent s’enorgueillir d’une toute premiĂšre participation couronnĂ©e de succĂšs. "Nous partageons l’honneur qui nous est fait avec notre oenologue et tous les vignerons de l’appellation car le mĂ©rite est collectif", commente Francis Dutour, ancien maire de la commune de Madiran et conseiller gĂ©nĂ©ral des Hautes-PyrĂ©nĂ©es. Le duo familial devance Emmanuel et Vincent Lagrave, viticulteurs Ă  Aurions-Idernes 4 950 € et Sabine Laborde 4 900 €, productrice Ă  Viella Gers.PrĂ©sident de la cave de Crouseilles, Roland Podenas s’honore d’une cuvĂ©e "d’une grande homogĂ©nĂ©itĂ©". Et d’ajouter "Si l’on tient compte de la TVA 20 % et des frais de courtage 7 Ă  8 %, les bouteilles se revendront entre 30 et 40 €". Auparavant, Olivier Bourdet-Pees, directeur gĂ©nĂ©ral de Plaimont Producteurs avait saluĂ© la profession qui a tirĂ© le meilleur parti d’une annĂ©e atypique caractĂ©risĂ©e par "des tempĂ©ratures printaniĂšres basses ayant entraĂźnĂ© des problĂšmes de floraison prĂ©judiciables au rendement". Dans un contexte aussi dĂ©licat, "2013 restera en mĂ©moire comme le millĂ©sime ayant donnĂ© le plus de satisfaction grĂące au travail des Ă©quipes et oenologues qui ont Ă©laborĂ© des vins complexes, riches et contrastĂ©s".==>> Un Letton amoureux des vins du Vic-BilhSans prĂ©tendre Ă  la notoriĂ©tĂ© de la vente aux enchĂšres des Hospices de Beaune, celle du pacherenc du Vic-Bilh captive une clientĂšle Ă©trangĂšre venue, cette fois, du Japon, de Pologne, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas et mĂȘme de Lettonie oĂč Rublans Verdens, 38 ans, anime la vinothĂšque "ChĂąteau-Verdun". Le jeune caviste travaille avec les producteurs de Plaimont depuis cinq ans. Pour sa deuxiĂšme participation Ă  l’opĂ©ration de prestige de Crouseilles, il a fait, hier, l’acquisition de lots de vin blanc sec de AndrĂ© et Charles Saint-Martin Aydie et les moelleux de Sabine Laborde Viella et Michel Pouchan Aurions-Idernes. A lire aussi La loi de sauvegarde du 26 juillet 2005 est Ă  l’origine d'un certains nombre de modifications en matiĂšres de voies de recours. L'ordonnance du juge-commissaire peut-elle ĂȘtre critiquĂ©e devant le tribunal de la procĂ©dure collective ? Selon la jurisprudence commerciale rĂ©cente en matiĂšre de recours contre les ordonnances rendues par le juge-commissaire, il diffĂ©rents rĂšgles spĂ©cifiques. Lorsqu'elles ne sont pas applicables, le droit commun est utilisĂ©. I – Les rĂšgles spĂ©cifiques A/ Les dĂ©cisions rendues par le juge-commissaire sur les crĂ©ances Lorsque le juge-commissaire prononce l'admission ou le rejet d'une crĂ©ance, cette dĂ©cision sera susceptible d'un recours spĂ©cifique. Personnes pouvant exercer le recours Le dĂ©biteur Le crĂ©ancier concernĂ© Le mandataire judiciaire Cette dĂ©cision Ă©tant rendue en premier ressort, le recours devra ĂȘtre portĂ© devant la Cour d'appel dans un dĂ©lai de 10 jours Ă  compter de la notification de l’ordonnance aux diffĂ©rentes parties C. com., art. et Ă  en application de l’article al. 1er du Code de commerce. Lorsque les dĂ©cisions seront rendues en dernier ressort, il sera alors possible de se pourvoir en cassation. Toutefois, le recours par un tiers est aussi possible. En effet, lorsqu'une personne est intĂ©ressĂ©, elle peut former une rĂ©clamation contre l'Ă©tat des crĂ©ances dĂ©posĂ© au greffe du tribunal, et ce, dans le mois qui suit la publication de l'avis de dĂ©pĂŽt par le greffier, devant le juge-commissaire C. com., art. R. 624-8, al. 4. B/ Les dĂ©cisions rendues par le juge-commissaire sur la rĂ©alisation des actifs dans la liquidation Il faut ici distinguer les procĂ©dures ouvertes avant le 15 fĂ©vrier 2009 et celles ouvertes aprĂšs cette mĂȘme date. Avant le 15 fĂ©vrier 2009 le seul recours possible contre l’ordonnance du juge-commissaire sera devant le tribunal. L’appel et le pourvoi ne pourront ĂȘtre formĂ©s que par le ministĂšre public C. com., art. dans ce sens, Cass. com. 22 mai 2012, n° AprĂšs le 15 fĂ©vrier 2009 les parties peuvent dĂ©sormais former un appel puis se pourvoir en cassation C. com., art. et et C/ Les dĂ©cisions rendues par le juge-commissaire sur la dĂ©signation ou au remplacement d'un contrĂŽleur ou d'un expert En application de l’article 1° du Code de commerce, le seul recours possible est l’appel par le ministĂšre public. Initialement, le pourvoi des crĂ©anciers dont la nomination comme contrĂŽleurs a Ă©tĂ© refusĂ©e Ă©tait irrecevable Cass. com., 16 mars 2010, n° Toutefois, un revirement a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© en 2012 par un arrĂȘt Cass. com., 21 fĂ©vrier 2012 n° dans le cadre d'une Question prioritaire de constitutionnalitĂ© ainsi rĂ©digĂ©e L'article L. 661-6, I, 1°, du code de commerce porte-t-il atteinte au principe d'Ă©galitĂ© devant la justice garanti par les articles 6 et 16 de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, au droit Ă  un recours juridictionnel effectif protĂ©gĂ© par l'article 16 de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, en ce qu'il prive le crĂ©ancier du droit de former un recours contre les jugements ou ordonnances relatifs Ă  la nomination de contrĂŽleur et de s'assurer ainsi du respect des dispositions de l'article L. 621-10 du code de commerce ? » La Cour de cassation refusera de transmettre cette question car, selon elle, Les dispositions de l'article L. 661-6, I, 1°, n'ont ni pour objet ni pour effet de fermer le recours de droit commun ouvert contre les ordonnances du juge-commissaire devant le tribunal de la procĂ©dure collective par l'article R. 621-21 du Code de commerce ». Cet arrĂȘt s’inscrit alors dans la continuitĂ© de la libĂ©ralisation des voies de recours dĂ©butĂ©e par la loi de sauvegarde du 26 juillet 2005. II – Le recours de droit commun Un recours peut ĂȘtre formĂ© contre l’ordonnance du juge-commissaire dans les 10 jours aprĂšs la notification de l'ordonnance aux parties, ou de la communication aux mandataires de justice C. com., art. La dĂ©cision du tribunal peut ensuite faire l'objet d'un appel, et enfin d'un pourvoi en cassation. Cette position a Ă©tĂ© rĂ©cemment confirmĂ©e par un arrĂȘt du 7 fĂ©vrier 2012 Les jugements statuant sur les recours formĂ©s contre les ordonnances rendues par le juge-commissaire, qui ne sont pas visĂ©s par les dispositions spĂ©ciales de la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises rĂ©glementant les voies de recours, sont susceptibles de recours dans les termes du droit commun ; qu'il s'ensuit que le jugement attaquĂ©, qui, bien qu'inexactement qualifiĂ© en dernier ressort, Ă©tait susceptible d'appel, ne peut faire l'objet d'un pourvoi en cassation » Cass. com., 7 fĂ©vrier 2012, n° Je me tiens Ă  votre disposition pour tous renseignements et contentieux. Joan DRAYAvocat Ă  la Courjoanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS tel FAX Lorsque le visiteur se promĂšne Ă  Bordeaux, il y voit d'abord une ville Ă  l'architecture ancienne grandiose, digne d'une capitale mais aussi un musĂ©e d'art contemporain spectaculaire, le CAPC _ il fut dans les annĂ©es 1990 l'un des plus novateurs de France _ et, enfin, la prĂ©sence forte d'une bourgeoisie. Autant d'Ă©lĂ©ments qui laisseraient supposer que le marchĂ© de l'art y est particuliĂšrement actif. Et pourtant... A entendre les commissaires-priseurs du cru, comme aujourd'hui partout dans les rĂ©gions, la demande concerne des piĂšces de valeurs relativement modestes _ infĂ©rieures Ă  euros _ et l'offre tient Ă  d'anciennes collections. Quatre maisons des ventes sont installĂ©es Ă  Bordeaux dont deux se partagent le leadership, l'hĂŽtel des ventes aux enchĂšres des Chartrons et l'Ă©tude Jean-Dit Cazaux. Eric Lacombe est un des commissaires-priseurs associĂ©s de l'hĂŽtel des ventes aux enchĂšres des Chartrons, sur le quai du mĂȘme nom installĂ© Ă  la place d'une ancienne distillerie de rhum aujourd'hui disparue, Bardinet. Le fonctionnement de l'Ă©tude correspond Ă  celui d'une activitĂ© gĂ©nĂ©raliste. Une vente chaque semaine sans catalogue et une fois par mois une vente plus haut de gamme accompagnĂ©e d'une plaquette qui reproduit les lots les plus importants. Parmi ces derniers mis en vente rĂ©cemment figure une peinture abstraite de l'artiste français d'origine russe, Lanskoy, estimĂ©e euros. Elle n'a pas trouvĂ© preneur. Le commissaire-priseur explique que Bordeaux est une ville finalement assez fermĂ©e oĂč les goĂ»ts s'orientent surtout vers un marchĂ© classique ». Quant aux meubles, les plus beaux intĂ©rieurs sont ceux des chĂąteaux des propriĂ©tĂ©s viticoles et il faut vraiment des circonstances exceptionnelles pour que leur contenu soit dispersĂ©. Les successions sont bien organisĂ©es et les meubles de grande valeur sont partagĂ©s entre hĂ©ritiers », observe Eric Lacombe. Les objets restent donc dans les familles, Ă  l'abri des regards indiscrets et du marchĂ©. Les Bordelais apprĂ©cient le style du cru et l'histoire locale. Ainsi, rĂ©cemment, une carte gĂ©ographique reprĂ©sentant la ville en 1755, commandĂ©e par le grand intendant de la Guyenne Tourny _ une allĂ©e porte son nom dans la ville _, a Ă©tĂ© adjugĂ©e pour euros. L'identitĂ© rĂ©gionale passe en prioritĂ© par un type prĂ©cis de meubles le mobilier de port. Bordeaux, port d'estuaire servait de liaison entre la Gascogne et l'outre-mer d'abord dans le commerce du vin au XVIIe siĂšcle puis des esclaves au XVIIIe siĂšcle. Pour ne pas revenir vides, les bateaux Ă©taient lestĂ©s par des billes de bois exotiques principalement d'acajou. Au XVIIIe siĂšcle, Bordeaux est une ville trĂšs riche et les familles prospĂšres font fabriquer les meubles de port _ en bois massif exotique _ considĂ©rĂ©s comme les plus beaux de France Ă  cette Ă©poque. La cote de ces meubles aujourd'hui recherchĂ©s bien au-delĂ  de la rĂ©gion bordelaise dĂ©pend de leur Ă©tat de conservation, du galbe gĂ©nĂ©ral de la piĂšce _ les plus galbĂ©es sont les plus apprĂ©ciĂ©es _ et du travail de moulure. Selon le commissaire-priseur, la typique commode galbĂ©e Louis XV se nĂ©gocie entre et euros. Une valeur stable depuis plusieurs annĂ©es. En revanche, les armoires du mĂȘme style, dont les habitants des villes trouvent plus difficilement l'usage Ă  cause de leur format imposant partent pour Ă  euros. L'Ă©tude dirigĂ©e par Christian Jean-Dit Cazaux date du XIXe siĂšcle mais elle est installĂ©e depuis plusieurs annĂ©es dans un immeuble moderne de la rive droite de la ville. Le commissaire-priseur confirme la timiditĂ© des achats locaux. Les objets exceptionnels sont vendus Ă  des amateurs parisiens ou Ă©trangers. Internet est devenu un outil indispensable et nos catalogues sont dĂ©sormais systĂ©matiquement en ligne. Cependant, Ă  Bordeaux, une tradition de la collection subsiste. » Selon le commissairepriseur, elle s'oriente de maniĂšre assez originale entre autres vers l'argenterie ancienne. Si les achats moyens en la matiĂšre s'Ă©lĂšvent Ă  euros, on a vu des mĂ©nagĂšres trĂšs complĂštes vendues Ă  des Bordelais jusqu'Ă  euros. »A Bordeaux, on apprĂ©cie aussi les porcelaines de la Compagnie des Indes, utilisĂ©es Ă  des fins dĂ©coratives. L'assiette Ă  dĂ©cors de fleurs Ă  dominante rouge fabriquĂ©e en Chine au XVIIIe siĂšcle pour le commerce occidental se nĂ©gocie en moyenne pour 150 euros. Si ce thĂšme de collection peut sembler dĂ©suet, il est en fait un tĂ©moignage avant-coureur de ce qu'on appelle aujourd'hui la mondialisation. Bordeaux Ă©tait alors un des grands relais des Ă©changes transcontinentaux.

elles sont dirigees par le commissaire priseur