Fabriquerun lit de poupĂ©e Ă  partir d'un carton Une jolie idĂ©e rĂ©cup' facile Ă  rĂ©aliser, qui fera le bonheur des petites filles ! Avec trois fois rien, vous pourrez, grĂące Ă  ce tutoriel, Commentconstruire une crĂšche en carton ? Tracez une droite sur le mur du fond, parallĂšle au sol. Le fond de la crĂȘche n’étant pas vraiment accessible, vous pouvez vous aider d’un morceau de papier de la hauteur voulue, pour tracer cette droite. DĂ©coupez deux piĂšces de carton que vous collerez Ă  la colle chaude pour faire ce petit Prenezune cagette de fruit en bois ou une boite de chaussure en carton. La façon la plus simple de fabriquer un lit de poupĂ©e, sans outils Ă©lectriques, est d'utiliser une enpetit format, une veilleuse pour chasser les monstres durant la nuit. Pour construire une maison en carton, il vous faut : du papier ; un crayon ; du carton ; des ciseaux ou un cutter de prĂ©fĂ©rence ; de la colle chaude ainsi que la colle blanche. D’abord, commencez par dessiner un croquis du plan de la maison, soyez original Commencezpar fabriquer l’assise. Pour ce faire, dĂ©coupez deux plaques de carton de 35 cm de cĂŽtĂ© Ă  l’aide d’un cutter que vous devrez perpendiculairement au support. Fixez les deux plaques ensemble avec deux rubans de kraft gommĂ©e chaque cĂŽtĂ©. Inversez le sens des cannelures. Prenez la plaque et tracez une croix au centre. Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. Voici une Ă©tagĂšre en carton, spĂ©cial radins et paresseux » Vous vous demandez comment rĂ©aliser une petite Ă©tagĂšre en carton ? Alors, dans cet article, je vais vous montrer comment faire une petite Ă©tagĂšre murale simple. Alors, c’est une vraie Ă©tagĂšre en carton, dĂ©diĂ©e aux paresseux. Donc, elle est conçue, avec un minimum d’efforts, pour un maximum de rĂ©sultats. Pourquoi, cette Ă©tagĂšre en carton ? Car, celle-ci sera idĂ©ale pour ranger des petits objets lĂ©gers. Elle fera bien l’affaire pour vous fabriquer un vide-poche, dans le couloir. Ou, alors, pour mettre en valeur des figurines de collection. En effet, la technique de cartonnage que je propose, pour rĂ©aliser cette Ă©tagĂšre en carton, ne demande pas de grandes compĂ©tences techniques. Car elle est assez simple. Et, demande peu de matĂ©riel. Si vous ĂȘtes Ă©tudiant, ou que vous venez de rentrer dans un nouveau logement, cet article peut vous intĂ©resser. Quels outils, pour rĂ©aliser cette Ă©tagĂšre en carton ? Vous aurez besoin de certains des outils, que je dĂ©cris dans cet article. Ceci dit, pour la petite Ă©tagĂšre en carton, que je vous dĂ©cris. Si vous dĂ©butez et, que vous ne voulez pas investir tout de suite dans un pistolet Ă  colle chaude. Il y a d’autres alternatives. Quelles sont les alternatives ? En effet, vous pouvez Ă©viter d’acheter un pistolet, en utilisant des serre-cĂąbles. Il faudra juste bien mettre les attaches Ă  l’arriĂšre. Ceci, pour qu’elles ne soient pas trop visibles. Sauf, si vous l’accrochez avec du velcro, dans ce cas, les attaches risquent de gĂȘner, Ă  l’arriĂšre. Aussi, Ă  la place du papier kraft gommĂ© celui qu’on doit mouiller avec une Ă©ponge, vous pouvez utiliser du papier kraft autocollant, bien plus simple Ă  utiliser. Surtout, quand il fait chaud, parce qu’il n’est pas dĂ©jĂ  sec, quand on le pose. Donc, il vous faudra trois ou quatre plaques de carton double cannelure, un cutter. Et, aussi, quelque chose pour couper droit, du papier kraft autocollant et des serre-cĂąbles 1 euros, les 75, chez Action et, des ciseaux. Ensuite, pour la dĂ©co, un peu de peinture fera l’affaire. Comment accrocher cette petite Ă©tagĂšre ? Sachez que les images que je vous montre, pour rĂ©aliser cette Ă©tagĂšre en carton, sont extraites de la vidĂ©o, qui est en bas de cet article. Si votre Ă©tagĂšre en carton est lĂ©gĂšre, et, que les objets que vous mettez dedans ne sont pas trop lourds 1 kg maxi pour l’ensemble . Et, surtout, si vous n’avez par peur d’abĂźmer la tapisserie. Vous pourrez, alors Ă©ventuellement l’accrocher avec du velcro, comme je fais dans cette vidĂ©o. Cela peut ĂȘtre intĂ©ressant, si vous ĂȘtes locataire, pour Ă©viter de percer le mur. Mais, si vous avez des trous, dĂ©jĂ  percĂ©s dans le mur. Profitez en pour faire votre Ă©tagĂšre en carton en fonction de ces trous cf min 24 de la vidĂ©o . On n’est jamais trop paresseux. Voici, le tutoriel, pour rĂ©aliser cette Ă©tagĂšre facile Tout d’abord, vous aurez besoin de crĂ©er votre façade. Pour cela, vous aurez besoin de la dessiner, et, de la dĂ©couper au cutter. Ensuite, reportez cette façade, sur un autre morceau de carton, aux dimensions identiques au premier. Il vous faudra ensuite garder de cĂŽtĂ©, et numĂ©roter les petits morceaux de carton que vous avez coupĂ©s. Par la suite, vous devrez les coller sur le fond. Ensuite, vous aurez besoin, de mesurer les morceaux de carton pour savoir combien de planches il faut dĂ©couper. Une fois que vous avez dĂ©coupĂ© vos bandes de carton. En quantitĂ© suffisante, pour votre Ă©tagĂšre murale. Vous allez pouvoir commencer Ă  assembler. Ici, je montre un pistolet Ă  colle, si vous en avez un. Mais franchement, vous pouvez utiliser des serre-cĂąble, Ă  la place. Vous aurez besoin de faire des petits trous, au ciseau, pour les faire passer. Donc, vous aurez besoin d’intercaler deux morceaux de carton, entre chaque espace. Ceci, pour pouvoir obtenir une Ă©tagĂšre simple. Il vous faudra faire attention que rien ne dĂ©passe sur les cĂŽtĂ©s. Parce sinon, vous aurez besoin de recouper. Ensuite, quand vous aurez mis vos bandes de carton, partout. Vous pourrez enfin, assembler la façade. Pour cela, j’utilise du papier kraft autocollant. J’aime bien, parce qu’il me fait Ă  la fois collage et finition. Il est parfait, pour ce type d’étagĂšre en carton. Comme je l’avais dit, au dĂ©but de l’article. Voici le tutoriel, de la rĂ©alisation de cette Ă©tagĂšre, en carton, dans cette vidĂ©o Comment je conçois les choses LĂ , je vous ai montrĂ©, comment rĂ©aliser une Ă©tagĂšre en carton, le plus simplement possible. Parce que, quand j’ai dĂ©butĂ©, dans le meuble en carton. Je voyais souvent des choses trĂšs compliquĂ©es. Cela ne m’intĂ©ressait pas, parce que je voulais faire des choses beaucoup plus simples. Pour moi, c’est important, que rĂ©aliser des meubles en carton, reste un plaisir, et, ne soit pas une contrainte. Alors, j’aime simplifier les choses. Vous souhaitez ĂȘtre accompagnĂ© ? Si vous avez un projet de mobilier en carton, et, que vous souhaitez que je vous accompagne. Sachez que je propose des formations en ligne. Celles-ci, vous permettront de travailler depuis chez vous, tranquillement, Ă  votre rythme. Tout en ayant un support technique et, une expertise qui vous soutiendra dans votre chantier. Si vous voulez faire une plus grande Ă©tagĂšre, je vous invite Ă  consulter cet article. Êtes-vous ennuyĂ© et Ă  la recherche d'un projet d'artisanat amusant? Oubliez la fabrication d'une maison de poupĂ©e en carton
 Prenez vos jeux en main en construisant un hĂŽtel en carton! Vous allez jouer avec ça pendant des heures. PremiĂšre partie de deuxFaire de l'hĂŽtel 1 Procurez-vous une grande boĂźte en carton et faites une coupe sur un cĂŽtĂ© vertical. Cela lui permettra de s'ouvrir complĂštement pour que vous puissiez voir tous les Ă©tages de l'hĂŽtel. Assurez-vous de faire la coupe du cĂŽtĂ© droit. Cela nĂ©cessitera un couteau pointu, alors demandez Ă  un parent de vous aider Ă  le faire. 2 Dessine une porte au centre de ton hĂŽtel. Coupez tous les cĂŽtĂ©s sauf le long cĂŽtĂ© vertical de la main gauche. Pour la dĂ©coration, vous pouvez ajouter un heurtoir en forme de fantaisie tel qu'un heurtoir en forme de lion sur la porte. 3 Écrivez le nom de l'hĂŽtel sur une bande de carton. Collez-le au centre de la façade de l'hĂŽtel, vers le haut. Écrivez le nom de l'hĂŽtel dans des lettres Ă  bulles pour pouvoir le dĂ©corer plus tard. Laissez un espace pour quatre fenĂȘtres entre la porte et le nom de l'hĂŽtel. 4 Marquez quatre fenĂȘtres avec un marqueur. DĂ©coupez la forme carrĂ©e qui reprĂ©sente le verre lorsque vous les dessinez. Assurez-vous que chaque jeu de deux fenĂȘtres est correctement alignĂ©. Laissez un petit espace entre les deux jeux de fenĂȘtres. 5 Planifiez vos planchers. Avec une rĂšgle, Ă  partir du bas de la fenĂȘtre, marquez quatre lignes de crayon. Vous en avez besoin au dĂ©but et Ă  la fin des deux sĂ©ries de fenĂȘtres oĂč votre rĂšgle rencontre le cĂŽtĂ© de la boĂźte depuis la fenĂȘtre. Rendez les lignes visibles, mais vous ne voulez pas que le stylo-marqueur ou les Ă©tages de l'hĂŽtel ne les couvrent pas. Essayez de les marquer au stylo bille. 6 Construisez vos planchers Ouvrez l'hĂŽtel. Faites des coupes larges et profondes dans le carton, le long de l'endroit oĂč vos lignes sont marquĂ©es. Ensuite, placez vos carrĂ©s de carton dans les dĂ©coupes comme des Ă©tages d'hĂŽtel. Veillez Ă  ne pas faire les coupes dans toute la couche de carton. 7 Faire le toit Pour ce faire, coupez des lignes plates sur deux cĂŽtĂ©s opposĂ©s. Sur les deux autres cĂŽtĂ©s, montez Ă  un point au milieu, comme un toit. Utilisez des ciseaux pour cette partie, pas un couteau. 8 Peindre. Fermez Ă  nouveau l'hĂŽtel et peignez l'hĂŽtel de la couleur que vous souhaitez peindre. Le blanc est la meilleure couleur Ă  utiliser, mais le bleu, le rose et le noir sont tous aussi beaux. DeuxiĂšme partie de deuxAjout d'accessoires 1 Faire un parking sur un carrĂ© de carton. Peignez des lignes blanches pour marquer les espaces et peindre des espaces noirs entre les deux, ou laissez-les comme il se doit. Vous pouvez Ă©galement faire des voitures en carton pour les personnes sĂ©journant dans votre hĂŽtel. 2 Faites des gens simples en carton. DĂ©coupez un bonhomme en pain d'Ă©pice et marquez des traits du visage, des chaussures, etc. Vous pouvez Ă©galement utiliser des hommes de pain d'Ă©pice pour les figures jusqu'Ă  ce qu'ils commencent Ă  montrer des signes de dĂ©collage. 3 Faites des lits en carton pour vos chambres d'hĂŽtel. Vous pouvez Ă©galement coudre des petits oreillers pour eux aussi. Une alternative aux oreillers est le papier de soie pliĂ©. 4 RĂ©alisez le comptoir de rĂ©ception en empilant des carrĂ©s de carton. PrĂ©parez Ă©galement des clĂ©s et des chaises pour la rĂ©ception. Les clĂ©s de la chambre peuvent devoir ĂȘtre conservĂ©es dans un petit conteneur derriĂšre le bureau. Pensez Ă  placer un morceau de ruban adhĂ©sif autour du centre du comptoir de rĂ©ception pour qu’il se colle. 5 CrĂ©ez un systĂšme d'escalator. Collez une baguette sur le cĂŽtĂ© de l'hĂŽtel sans serrer. Ensuite, faites une forme de cuboĂŻde avec le carton restant, collez une bande de bande de carton Ă  celle-ci, puis collez-la sans serrer autour de la baguette. L'ascenseur doit ĂȘtre Ă  l'extĂ©rieur de votre hĂŽtel en raison des crĂ©neaux horaires de l'hĂŽtel. 6 Faites du quatriĂšme Ă©tage un restaurant. Vous pouvez avoir des tables, des chaises, des parapluies avec des poignĂ©es de baguettes et de la nourriture. Collez le parapluie Ă  travers une table plutĂŽt que sur le sol en carton. ï»żDĂ©tournement d'objets 16 AoĂ»t 2011 RĂ©digĂ© par DĂ©codĂ©brouille et publiĂ© depuis Overblog Un air de vacances souffle sur la maison du Sud. Les visites se succĂšdent ici comme en Bourgogne ! Ă  un rythme infernal. Je prĂ©pare maintenant activement l'arrivĂ©e de ma petite fille la semaine prochaine. Histoire de lui faire plaisir, car elle pense qu'il y a plus de jouets dans la maison de Bourgogne, j'ai dĂ©cidĂ© de rĂ©tablir l'Ă©quilibre. VoilĂ  donc dĂ©jĂ  un lit pour sa poupĂ©e. Il s'agit en fait d'une vieille caisse en bois peinte en fuschia dans les tons du jardin !. J'ai rajoutĂ© des boules en bois aux quatre coins rĂ©cup de je ne sais oĂč, ni quoi... que j'ai peintes en vert anis et clouĂ©es. Le matelas et la couverture ont Ă©tĂ© faits avec un tissu rapportĂ© de l'Ile de la RĂ©union et qui attendait sagement dans un carton depuis... 30 ans ! Les rideaux sont les restes de ceux du jardin et ils sont accrochĂ©s Ă  une crĂ©maillĂšre d'Ă©tagĂšre rĂ©cup de mon prĂ©cĂ©dent appart dont j'ai dĂ©mĂ©nagĂ©, il y a 18 ans ! peinte en fushia. Et voilĂ  Il ne reste qu'Ă  coucher le bĂ©bĂ©... Je suis assez contente du rĂ©sultat et comme il me reste encore une caisse, je pense que dans l'hiver je ferai un second lit de poupĂ©e pour la maison de Bourgogne dans d'autres couleurs et peut-ĂȘtre un autre style. A suivre ! en attendant, que pensez vous de celui-ci ? Et puis... N'oubliez pas 2 choses 1/ le petit jeu lancĂ© ici vous avez jusqu'au 24 AoĂ»t minuit pour trouver le nouveau nom de mon jardin oriental ! 2/ de voter pour dĂ©codĂ©brouille dans le cadre du concours du blg des crĂ©atrice de Marie-Claire IdĂ©es... C'est ici Merci pour tout cela ! Partager cet article Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Contents1 Comment faire une maison avec une feuille?2 Comment faire le toit d’une maison en carton?3 Comment on fait une feuille de papier?4 Comment faire un patron d’un top?5 Comment faire un patron Ă  partir de mesure?6 Comment faire des immeubles en carton?7 Comment construire une maison sur Minecraft?8 Comment faire une petite grotte en carton? Tutoriel pour fabriquer une maison en papier DĂ©couper la feuille pour former un carrĂ© de 21 cm de largeur. Plier le carrĂ© en 4. DĂ©couper la partie pointillĂ©e. Plier sur la diagonale les deux carrĂ©s du bas. Dessiner le toit de la maison sur les deux carrĂ©s du haut. Attachez les rabats en haut en forme de triangle. Pliez les rabats ou collez-en deux ensemble avec du ruban adhĂ©sif pour former le toit. Posez-le sur deux des bords supĂ©rieurs du carton. Ajoutez un triangle de carton qui suit la pente de la toiture Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Collez le toit en place. Pour fabriquer de la pĂąte Ă  papier Ă  partir de cartons rĂ©cupĂ©rĂ©s, on les broie et on les met en suspension dans de l’eau. BrassĂ©s, Ă©purĂ©s et dĂ©sencrĂ©s, ils constituent ensuite une pĂąte recyclĂ©e. Ce type de pĂąte Ă  papier sert gĂ©nĂ©ralement Ă  produire du carton ou des papiers Ă  usage domestique ou industriel. Faire un patron de couture Ă  partir d’un vĂȘtement existant est aussi une solution. Pour cela, utilisez soit du papier patron, du papier kraft ou bien du papier calque. AprĂšs avoir pliĂ© en deux votre vĂȘtement sur sa longueur, posez-le sur le papier en le maintenant Ă  l’aide d’épingles. Il y a deux façons de tracer un patron Ă  partir de mesures utiliser les mensurations normalisĂ©es comme celles-ci puis modifier le patron de base obtenu pour tenir compte de votre morphologie. utiliser vos propres mensurations pour obtenir un patron de base qui n’aura pas besoin d’ĂȘtre retouchĂ© normalement! Vous aurez besoin de boites en carton de taille diffĂ©rentes, de tubes de papier toilette, de papier blanc en rouleau ou du papier kraft, et beaucoup d’imagination! Enveloppez les boites pour cacher le packaging. Laissez vos enfants dessiner les briques, les fenĂȘtres et les portes, des pots de fleurs
 Étapes Tue trois moutons pour rĂ©cupĂ©rer leur laine et coupe un bloc de bois. Transforme le bloc de bois en quatre planches. Ouvre l’établi et remplis la rangĂ©e supĂ©rieure avec tes trois blocs de laine. Place un bloc de bois dans chaque case de la rangĂ©e du milieu. RĂ©cupĂšre le lit qui apparait dans la case du rĂ©sultat. Il faut encoller un morceau de papier et y dĂ©poser Ă  l’intĂ©rieur une demi-feuille froissĂ©e. On replie le papier qui va donc enfermer la feuille froissĂ©e. On colle le tout sur la grotte. On peut faire des boules de papier que l’on colle sur la structure. Edward M. Harris, Democracy and the Rule of Law in Classical Athens, Cambridge, Cambridge University Press, 2006, XXXII-486 p. 1Le recueil de certains de ses propres articles publiĂ© ici par Edward M. Harris s’avĂ©rera certainement d’une grande utilitĂ© pour quiconque aura Ă  traiter de l’histoire sociale ou judiciaire d’AthĂšnes Ă  l’époque classique. AprĂšs, notamment, un sommaire p. VII-VIII et une commode prĂ©sentation du travail par l’A. lui-mĂȘme p. XVII-XXXII, ce sont en tout 21 Ă©tudes qui sont regroupĂ©es en 4 rubriques. 2La premiĂšre rubrique est intitulĂ©e Loi et histoire constitutionnelle ». On y trouve des Ă©tudes telles que Solon et l’esprit de la loi en GrĂšce archaĂŻque et classique » p. 3-28 ; cf. J. Blok et A. Lardinois eds, Solon of Athens New Historical and Philological Approaches, Leyde, 2006, p. 290-320, L’éloge de la dĂ©mocratie athĂ©nienne par PĂ©riclĂšs » p. 29-39 ; cf. Harvard Studies in Classical Philology, 94, 1992, p. 57-67, Antigone le LĂ©gislateur, ou les ambiguĂŻtĂ©s du Nomos » p. 41-80 ; cf. E. M. Harris et L. Rubinstein eds, The Law and the Courts in Ancient Greece, Londres, 2004, p. 19-56, Selon quelle frĂ©quence l’AssemblĂ©e athĂ©nienne se rĂ©unissait-elle ? » p. 81-101 ; Classical Quarterly, 36, 1986, p. 363-377, Quand l’AssemblĂ©e athĂ©nienne se rĂ©unissait-elle ? Quelques donnĂ©es nouvelles » p. 103-120 ; cf. American Journal of Philology, 112, 1991, p. 329-345, DĂ©mosthĂšne et le fonds du thĂ©orique » p. 121-139 ; cf. R. Wallace et E. M. Harris eds, Transitions to Empire Essays in Greco-Roman History, 360-146 BC in Honor of E. Badian, Norman-Londres, 1996, p. 57-76. 3La deuxiĂšme section porte sur Loi et Ă©conomie ». Y sont rassemblĂ©s des articles tels que Loi et Ă©conomie dans l’AthĂšnes classique [DĂ©mosthĂšne], Contre Dionysodore » p. 143-162 ; cet article avait Ă©tĂ© originellement publiĂ© sur un site informatique, Quand une vente n’est-elle pas une vente ? RĂ©examen de l’énigme de la terminologie athĂ©nienne sur la garantie rĂ©elle » p. 163-206 ; cf. Classical Quarterly, 38, 1988, p. 351-381, ApotimĂšma la terminologie athĂ©nienne sur la garantie rĂ©elle dans les accords de baux et de dot » p. 207-239 ; cf. Classical Quarterly, 43, 1993, p. 73-95, La responsabilitĂ© des partenaires commerciaux dans la loi athĂ©nienne la dispute entre Lycon et MĂ©gacleidĂšs [DĂ©mosthĂšne], 52, 20-1 » p. 241-247 ; cf. Classical Quarterly, 39, 1989, p. 339-343, Solon a-t-il aboli la servitude pour dette ? » p. 249-269 ; cf. Classical Quarterly, 52, 2002, p. 415-430, Notes sur une lettre de plomb provenant de l’agora d’AthĂšnes » p. 271-279, paru depuis dans Harvard Studies in Classical Philology, 102, 2004, p. 157-170. 4La troisiĂšme division concerne La loi et la famille ». On y trouve des publications intitulĂ©es Les AthĂ©niens considĂ©raient-ils la sĂ©duction comme un crime pire que le viol ? » p. 283-295 ; cf. Classical Quarterly, 40, 1990, p. 370-377, Le viol existait-il dans l’AthĂšnes classique ? RĂ©flexions complĂ©mentaires sur les lois concernant la violence sexuelle » p. 297-332 ; cf. DikĂš, 7, 2004, p. 41-83, Les femmes et le prĂȘt dans la sociĂ©tĂ© athĂ©nienne rĂ©examen d’un horos » p. 333-346 ; cf. Phoenix, 4, 1992, p. 309-321, Notes sur un horos provenant de l’agora d’AthĂšnes » travail en collaboration avec Kenneth Tuite, p. 347-354 ; cf. Zeitschrift fĂŒr Papyrologie und Epigraphik, 131, 2000, p. 101-105, La date du discours d’Apollodore contre TimothĂ©e et ses implications pour l’histoire athĂ©nienne et la procĂ©dure lĂ©gale » p. 355-364 ; cf. American Journal of Philology, 109, 1988, p. 44-52, Une note sur l’adoption et l’enregistrement dans le dĂšme » p. 365-370 ; cf. Tyche, 11, 1996, p. 123-127. 5La quatriĂšme partie aborde des Aspects de procĂ©dure ». On y voit des travaux variĂ©s “En flagrant dĂ©lit” ou “ayant sur soi les preuves de sa culpabilitĂ©â€ ? ApagogĂš aux Onze et furtum manifestum » p. 373-390 ; cf. G. ThĂŒr Ă©d., Symposion 1993 VortrĂ€ge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte, Cologne-Weimar- Vienne, 1994, p. 129-146, Comment tuer en grec attique les valeurs sĂ©mantiques du verbe 3Ï€ÎżÎșΔBΜΔÎčΜ et leurs implications pour la loi athĂ©nienne sur l’homicide » p. 391-404 ; cf. E. Cantarella et G. ThĂŒr Ă©d., Symposion, 1997 VortrĂ€ge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte, Cologne-Weimar-Vienne, 2001, p. 75-88, La sanction pour poursuite injustifiĂ©e dans la loi athĂ©nienne » p. 405-422 ; cf. DikĂš, 2, 1999, p. 123-142. 6Le recueil s’achĂšve, sous l’intitulĂ© d’un envoi », par la reprise d’une note, Le lĂ©gislateur Phidippide une note sur Les NuĂ©es d’Aristophane » p. 425-430 ; cf. Zeitschrift fĂŒr Papyrologie und Epigraphik, 140, 2002, p. 3-5. 7Sous le titre de RĂ©flexions ultĂ©rieures » Afterthoughts » , les diffĂ©rents articles font souvent l’objet de complĂ©ments bibliographiques, qui contribuent Ă  accroĂźtre la valeur du volume indĂ©pendamment de quelques modifications de fond, ainsi dans l’article Ă©crit avec K. Tuite. 8À la fin, une bibliographie des travaux citĂ©s p. 431-450 ; une liste des travaux de l’auteur figure p. 438-440 est suivie d’un index locorum p. 451-476 et d’un index gĂ©nĂ©ral des sujets abordĂ©s noms propres et mots clĂ©s, p. 477-486. 9De façon gĂ©nĂ©rale, l’auteur a voulu examiner des dispositions lĂ©gales athĂ©niennes dans leur cadre politique, social et Ă©conomique. 10La premiĂšre rubrique met l’accent sur la rĂ©gulation de la vie politique par la loi, et en particulier la prĂ©vention de la tyrannie ; y sont notamment soulignĂ©s la pleine compatibilitĂ©, aux yeux des AthĂ©niens, entre la dĂ©mocratie et le rĂšgne de la loi, le fait aussi que malgrĂ© M. H. Hansen l’expression ekklesia synkletos devait bien dĂ©signer une rĂ©union exceptionnelle de l’assemblĂ©e en cas d’urgence, ou encore la possibilitĂ© de souligner la complĂ©mentaritĂ© et non l’opposition des politiques de DĂ©mosthĂšne et d’Eubule Ă  propos de l’usage des fonds du thĂ©orique. 11La deuxiĂšme section explique comment les AthĂ©niens mirent en place une lĂ©gislation permettant le dĂ©veloppement du crĂ©dit et, en consĂ©quence, le dĂ©veloppement d’une certaine Ă©conomie de marchĂ©. L’auteur entend montrer que Solon a interdit l’asservissement pour dette mais pas la servitude temporaire d’un dĂ©biteur devant rembourser ses dettes par son travail ; considĂ©rant le texte portĂ© par une plaque de plomb du IVe siĂšcle trouvĂ©e Ă  l’agora d’AthĂšnes, l’auteur estime qu’elle atteste la misĂ©rable condition qui Ă©tait alors celle des esclaves. 12La troisiĂšme division s’interroge sur l’action des femmes dans la sociĂ©tĂ© athĂ©nienne, la façon dont la violence Ă  l’égard des femmes Ă©tait considĂ©rĂ©e il est soulignĂ© que la sanction est fondĂ©e sur la nature de l’intention qui meut l’agresseur masculin et non sur la violence subie par la femme et aussi la maniĂšre dont les femmes pouvaient agir en matiĂšre Ă©conomique en s’appuyant sur un consentement masculin. ConsidĂ©rant le discours d’Apollodore, alias le Pseudo-DĂ©mosthĂšne, Contre TimothĂ©e, l’A. estime qu’il n’a pas Ă©tĂ© prononcĂ© en 362-361, mais avant 366-365, alors mĂȘme que PasiclĂšs, le frĂšre d’Apollodore, que l’on voit intervenir comme tĂ©moin, n’avait pas 18 ans. 13Dans la quatriĂšme partie, il est relevĂ© que le verbe apokteinein tuer » est utilisĂ©, en prose attique, pour dĂ©signer Ă  la fois la prĂ©paration d’un assassinat et l’acte mĂȘme de meurtre ; en consĂ©quence, les actes perpĂ©trĂ©s par le comploteur d’un assassinat et par un meurtrier relevaient de la mĂȘme procĂ©dure. Une autre procĂ©dure la dikĂš bouleuseĂŽs s’appliquait Ă  ceux qui avaient fomentĂ© un assassinat sans que celui-ci eĂ»t Ă©tĂ© effectuĂ©. Par ailleurs, l’A. met en question le point de vue selon lequel le systĂšme de lois athĂ©nien n’aurait pas visĂ© Ă  produire une norme positive mais plutĂŽt Ă  permettre aux citoyens – et en particulier aux plus aisĂ©s d’entre eux – de poursuivre leurs vengeances privĂ©es ; les plaignants auraient pu renoncer aux poursuites entreprises par eux, pourvu que le TrĂ©sor public ne fĂ»t pas privĂ© du revenu d’une amende. 14Quant Ă  l’ envoi », il souligne que la parodie de la terminologie lĂ©gislative effectuĂ©e par Aristophane doit montrer que leurs lois constituaient pleinement un bien commun des AthĂ©niens en opposition, par exemple, Ă  une apprĂ©ciation de M. H. Hansen estimant, dans La dĂ©mocratie athĂ©nienne Ă  l’époque de DĂ©mosthĂšne, Paris, 1993, p. 229, qu’ il devait ĂȘtre excessivement difficile pour l’AthĂ©nien moyen de se retrouver dans [le] maquis [des] procĂ©dures ». 15Un autre livre, complĂ©mentaire de celui-ci, est annoncĂ© p. IX il portera sur la maniĂšre dont les AthĂ©niens interprĂ©taient et appliquaient la loi dans leurs cours judiciaires ce livre sera en principe intitulĂ© The Rule of Law in Action The Nature of Litigation in Classical Athens. Le diptyque ainsi constituĂ© ne pourra que constituer un prĂ©cieux instrument de rĂ©fĂ©rence, et une base de bien des dĂ©bats. 16Nicolas RICHER. Christopher J. Smith, The Roman Clan. The gens from Ancient Ideology to Modern Anthropology, Cambridge, Cambridge University Press, 2006, 393 p. 17Ce livre est une enquĂȘte fouillĂ©e sur le concept de gens. La 1re partie p. 12-165 fait le point des interprĂ©tations modernes du mot ; la seconde est une tentative de dĂ©finition, anthropologique dans son approche, de la gens p. 169-346. L’ouvrage contient deux appendices l’un concerne les rapports entre curie romaine et religion d’aprĂšs le tĂ©moignage de Denys d’Halicarnasse ; l’autre, des curies disparues. La bibliographie de 21 pages 363-383 contient 559 rĂ©fĂ©rences, la plupart en anglais, de plus de 350 auteurs diffĂ©rents. On relĂšve trois indices gĂ©nĂ©ral, des noms antiques et des sources littĂ©raires discutĂ©es. On peut considĂ©rer que le livre est, dans son entier, une historiographie Ă  deux niveaux une historiographie moderne puis une historiographie des sources antiques elles-mĂȘmes. 18La difficultĂ© majeure de l’entreprise vient de l’absence de dĂ©finition englobante de la gens les sources littĂ©raires ne dĂ©finissent pas le mot mais donnent des exemples de gentes particuliĂšres et dĂ©crivent leurs singularitĂ©s extraordinaires ou fascinantes qu’elles mettent en relation avec des sacra. Jamais cependant il n’est possible de relier des familles aux dieux, Ă  la mythologie ou aux origines de Rome de maniĂšre convaincante et assurĂ©e. Les sources antiques ne permettent pas de relier gĂ©nĂ©riquement la gens Ă  l’organisation originelle des cadres civiques de l’État romain. Elles ne dĂ©crivent pas la gens comme une entitĂ© politique mais il est clair que les gentes participaient Ă  la vie politique. L’enquĂȘte passe donc par les lieux d’expression du terme gens, ceux oĂč elle intervient l’armĂ©e et la terre, donc la relation de clientĂšle, parce que la terre donne le pouvoir, hiĂ©rarchise socialement les hommes, et que la possession de terres ou d’hommes donne le pouvoir de lever des troupes ; la religion. Ce faisant, Ă  partir de l’époque rĂ©publicaine, ce sont les questions de dynastie » dans la dĂ©tention des sacerdoces et des magistratures qui apparaissent et doivent ĂȘtre analysĂ©es. D’oĂč aussi une enquĂȘte qui essaie de dĂ©crypter l’un des sujets majeurs de l’historiographie antique – Ă  savoir, la question de la lutte entre patriciens et plĂ©bĂ©iens. Chez CicĂ©ron, le terme est rarement utilisĂ© en relation avec les plĂ©bĂ©iens ; Ă  lire Tite-Live, la notion de gens ne pouvait pas ĂȘtre appliquĂ©e aux plĂ©bĂ©iens. Mais cela signifie-t-il autre chose que le fait qu’à son Ă©poque, consciemment ou non, le terme n’était guĂšre en usage que pour les patriciens ? Cela signifie-t-il autre chose que l’idĂ©e et la reprĂ©sentation que se faisaient d’eux les patriciens Ă  la fin de la RĂ©publique, pĂ©riode au cours de laquelle on sait qu’il y eut une tendance Ă  la construction ou Ă  la reconstruction de gĂ©nĂ©alogies ? 19La premiĂšre partie du livre passe en revue les interprĂ©tations modernes depuis la Renaissance de Carlo Sigonio, au milieu du XVIe siĂšcle, aux historiens du XXe siĂšcle – comme Arangio-Ruiz et Bonfante en passant par Vico, Niebuhr, Mommsen, Morgan, ce dernier d’une grande importance par son approche comparatiste et philologique, et M. Radin. Progressivement une ouverture ethnographique et anthropologique est apparue qui a permis d’envisager les sociĂ©tĂ©s antiques plus largement, en particulier dans le rapport entre famille et gens. Cette mise au point effectuĂ©e, C. J. Smith s’attache, dans la deuxiĂšme partie, non pas Ă  dĂ©finir la gens – ce qui, au terme de la lecture de l’ouvrage, se rĂ©vĂšle impossible – mais Ă  tenter d’approcher institutions, organes, circonstances – politiques, sociales, Ă©conomiques, militaires – qui pourraient mettre en Ă©vidence l’idĂ©e de gens, ou rĂ©vĂ©ler son existence. Car, dans les textes, le mot est associĂ© Ă  d’autres termes et rĂ©alitĂ©s clients, plĂ©bĂ©iens, curies, quirites, patriciens et patriciat, armĂ©e. Il confronte d’abord les sources et leurs interprĂ©tations Ă  l’archĂ©ologie et aux structures onomastiques. L’archĂ©ologie n’a pas entiĂšrement permis de retrouver la gens elle montre plutĂŽt le dĂ©veloppement rapide de centres urbains qu’une structure sociale qui dĂ©pendrait d’un groupe identifiĂ© et organisĂ©. Finalement, la gens est une notion loin d’ĂȘtre Ă©vidente, contrairement Ă  ce que les sources antiques pourraient laisser croire ; de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours, elle a pris une place de plus en plus grande alors que les sources littĂ©raires antiques sont problĂ©matiques parce que la plupart sont de beaucoup postĂ©rieures aux temps qu’elles prĂ©tendent expliquer ; la rĂ©fĂ©rence au genos attique n’est pas prouvĂ©e et l’on ne peut pas Ă©tablir de comparaison lĂ©gitime et directe entre les deux concepts. Qualifier la sociĂ©tĂ© italienne de gentilice », c’est tirer une conclusion dangereuse en donnant plus de sens au mot qu’il n’en a. Au terme de cette sĂ©rie d’observations indirectes, C. J. Smith en vient Explaining the gens » Ă  la gens et montre que, pour comprendre ce qu’elle est, il faut en passer par la comprĂ©hension de l’histoire du patriciat et non rĂ©flĂ©chir en termes d’institution statique. Un arriĂšre-plan institutionnel avec, au cours du temps, un affrontement entre une Ă©lite et ses opposants a sans doute rendu nos explications trop simplistes. Nous sommes tributaires notamment de Tite-Live qui a tentĂ© de croire et de faire croire que les patriciens Ă©taient organisĂ©s en gentes et que la relation entre les patriciens et les auspices n’était pas morte Ă  la fin de la RĂ©publique. Or il est probable que l’histoire primitive du patriciat n’est pas celle d’un ordre aristocratique. Avant la RĂ©publique, c’est-Ă -dire avant que n’apparaisse la liste des magistrats de Rome, les patriciens sont invisibles ou silencieux dans les sources en tant qu’acteurs politiques. Ensuite, ils deviennent le groupe d’intĂ©rĂȘt le plus puissant. 20La gens, en tant qu’institution, n’a probablement jamais existĂ©. Elle dut ĂȘtre un principe d’organisation sociale, une aspiration, en particulier pour les anciens lignages plĂ©bĂ©iens. Le sujet du livre est d’une grande complexitĂ©. La quantitĂ© accumulĂ©e des indices minutieux en fait la densitĂ©, mais le cheminement sinueux fait parfois oublier les buts de la dĂ©monstration. À force de dĂ©tails et exposĂ©s des thĂšses des chercheurs modernes dans la premiĂšre partie, on en finit par ne plus voir l’objectif et qu’il ne s’agit que d’analyses et d’interprĂ©tations autres que celles de Smith. La gens disparaĂźt mĂȘme parfois. Dans la deuxiĂšme partie, pendant des pages, il n’est plus question que du patriciat en tant que groupe. Dans l’index gĂ©nĂ©ral, il est rĂ©vĂ©lateur que tout ce qui tourne autour du mot gens ne renvoie qu’à 10 % des pages du livre, contre 20 % pour le patriciat, avec trĂšs peu de contacts entre les deux sĂ©ries d’occurrences. Bref, s’il est riche, sa lecture en est ardue et des lecteurs qui n’ont pas une bonne maĂźtrise des sources de la pĂ©riode et de son historiographie s’y perdront. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’y plonger. 21Nicolas MATHIEU. GĂ©rard Minaud, La comptabilitĂ© Ă  Rome. Essai d’histoire Ă©conomique sur la pensĂ©e comptable commerciale et privĂ©e dans le monde romain antique, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2005, 383 p. 22Cet ouvrage est issu d’une thĂšse de doctorat soutenue par l’A. en 2002. Il est prĂ©facĂ© par A. Tchernia. Son objet est de reconstituer les mĂ©thodes de la comptabilitĂ© romaine. Il s’agit de dresser l’inventaire des outils comptables des Romains, en dĂ©signant ceux qu’ils possĂ©daient et ceux dont ils Ă©taient dĂ©pourvus, volontairement ou non » p. 24. En Ă©tudiant quel usage les Romains font des moyens Ă  leur disposition, l’auteur espĂšre approcher ce qu’il appelle leur rationalitĂ© ». Il s’agit donc de partir des pratiques pour tenter une histoire des mentalitĂ©s Ă©conomiques. L’argumentation, si elle peut paraĂźtre parfois complexe, est originale et stimulante. Elle est servie par une prĂ©sentation claire, proposant systĂ©matiquement textes latins et traductions. 23L’ouvrage s’ouvre sur le constat du manque de sources. Aucun livre de comptes n’est parvenu jusqu’à nous, ni aucun traitĂ© de comptabilitĂ©. Les archĂ©ologues ont bien mis au jour quelques ensembles de tablettes ou papyri, mais ces textes sont bien allusifs. À cĂŽtĂ© des tĂ©moignages souvent faussement prĂ©cis d’un CicĂ©ron ou d’un Pline le Jeune, seul subsiste le vocabulaire ces mots, dispersĂ©s dans les textes littĂ©raires de toutes Ă©poques et de toutes natures, utilisĂ©s par les Romains lorsqu’ils parlent de la gestion de leur patrimoine. Mais les traducteurs peinent Ă  trouver leur sens prĂ©cis. Or, tant que ces termes techniques ne sont pas compris, les pratiques qu’ils recouvrent ne peuvent l’ĂȘtre. 24Pour briser ce cercle vicieux, G. Minaud propose une dĂ©marche comparative tenter de comprendre la comptabilitĂ© romaine Ă  la lumiĂšre du systĂšme utilisĂ© de nos jours. L’A. tire profit d’une histoire personnelle originale issu d’une Ă©cole de commerce, il a Ă©tĂ© chef d’entreprise avant d’entreprendre des Ă©tudes d’histoire. Il est donc tout qualifiĂ© pour expĂ©rimenter une dĂ©marche dont la recherche actuelle souligne de plus en plus l’intĂ©rĂȘt l’étude des sources anciennes Ă  l’aide d’outils importĂ©s d’autres disciplines. Le danger d’une telle mĂ©thode pourrait ĂȘtre de plaquer sur les tĂ©moignages antiques des concepts artificiellement empruntĂ©s Ă  la comptabilitĂ© moderne. Le grand intĂ©rĂȘt de l’ouvrage est que l’auteur, loin de tomber dans ce travers, ne cesse de revenir Ă  l’étude des sources antiques, qu’il cite et analyse abondamment. Sa connaissance de la comptabilitĂ© moderne est donc rĂ©ellement mise au service de l’étude historique. Elle permet de proposer de nouvelles interprĂ©tations de certains textes, mais aussi de rĂ©viser ou prĂ©ciser les traductions de nombreux termes latins. 25L’ouvrage se divise en deux parties la premiĂšre tente de dĂ©terminer quels sont les outils comptables dont disposent les Romains ; la seconde, quels usages ils en font. 26La premiĂšre partie regroupe 4 chapitres. Le premier propose une initiation aux principes de comptabilitĂ©. Le lecteur peu familier de cette discipline pourra trouver l’exercice austĂšre, mais ses efforts sont indispensables pour comprendre la suite du raisonnement. Les chapitres suivants dĂ©crivent les outils comptables des Romains. Le paterfamilias tenait un compte au nom de chacun de ses correspondants, ce que l’on appelle aujourd’hui compte de tiers chap. 2. CentralisĂ©s et juridiquement reconnus chap. 3, ces comptes appliquent le principe de l’équilibre mĂ©canique un dĂ©bit pour un crĂ©dit, premier pas vers la comptabilitĂ© en partie double. Le vocabulaire est prĂ©cis, les connaissances arithmĂ©tiques Ă©galement, la numĂ©rotation en chiffres romains ne constituant nullement un handicap Ă  la tenue de comptes efficaces chap. 4. L’auteur conclut que les Romains disposaient d’instruments dĂ©passant les simples besoins d’une gestion domestique. Ils manipulaient diffĂ©rents documents comptables dont chacun remplissait une fonction bien prĂ©cise les aduersaria enregistraient les opĂ©rations courantes, centralisĂ©es ensuite dans le codex accepti et expensi. 27La deuxiĂšme partie s’attache Ă  dĂ©terminer quel usage les Romains faisaient de ce systĂšme complexe et prĂ©cis. Il leur permettait d’apprĂ©cier les flux financiers chap. 5, ou l’accroissement d’un patrimoine entre deux pĂ©riodes de rĂ©fĂ©rence chap. 6. Il servait Ă©galement Ă  maĂźtriser et contrĂŽler les comptes chap. 7, mais rarement comme outil de prise de dĂ©cision Ă©conomique chap. 8. Le nƓud de l’argumentation est que cet usage limitĂ© de la comptabilitĂ© romaine est intimement liĂ© Ă  la structure mĂȘme de l’économie, marquĂ©e par l’esclavage. La valeur d’un esclave est trop fluctuante pour faire l’objet d’un traitement comptable sa fuite ou son dĂ©cĂšs rĂ©duisent de maniĂšre imprĂ©visible le patrimoine de son propriĂ©taire, qu’il peut, Ă  l’inverse, augmenter, en se reproduisant ou en transmettant son savoir-faire. Les variations de valeur de cet outil de production si particulier sont impossibles Ă  prĂ©voir et formaliser dans des calculs d’amortissement Ă©valuant la dĂ©prĂ©ciation d’un patrimoine. Or cette notion d’amortissement est centrale dans la comptabilitĂ© moderne, notamment pour le calcul du coĂ»t de revient, du profit, et les dĂ©cisions d’investissement. C’est donc l’importance de l’esclavage qui explique l’usage spĂ©cifique que font les Romains de leur comptabilitĂ©, rĂ©duite Ă  un rĂŽle de mĂ©morisation et de contrĂŽle, mais rarement utilisĂ©e pour prendre des dĂ©cisions Ă©conomiques quel que soit son degrĂ© de prĂ©cision, elle ne peut servir Ă  Ă©valuer la rentabilitĂ© d’un domaine dont le personnel servile est irrĂ©ductible Ă  une prise en compte purement comptable. 28La comparaison avec les pratiques modernes trouve ainsi sa limite, non dans un caractĂšre primitif » de la comptabilitĂ© romaine, mais dans le fait qu’elle est, comme toute activitĂ© Ă©conomique, trĂšs dĂ©pendante de la sociĂ©tĂ© dans laquelle elle s’inscrit. Ce raisonnement devrait sĂ©duire tant les historiens soucieux d’éclairer les mentalitĂ©s Ă©conomiques antiques que les gestionnaires curieux de mise en perspective historique de leurs mĂ©thodes. 29Laetitia GRASLIN-THOMĂ©. Ezio Buchi dir., Storia del Trentino, II. L’EtĂ  romana, Bologne, Il Mulino, 2000, 645 p. avec illustrations. 30Ce gros ouvrage, publiĂ© sous la direction d’E. Buchi, professeur d’histoire romaine Ă  l’UniversitĂ© de VĂ©rone, correspond au deuxiĂšme volume de l’histoire du Trentin qui en comptera six ; il regroupe plusieurs contributions importantes sinon fondamentales pour l’histoire de cette rĂ©gion septentrionale de l’Italie. 31La premiĂšre contribution signĂ©e de Stefania Pesavento Mattioli est consacrĂ©e Ă  l’étude du rĂ©seau routier intĂ©grĂ©, dans une vision plus globale de la circulation en Italie nord-orientale rĂ©gion X. Cette Ă©tude est complĂ©tĂ©e de cartes situant les stations citĂ©es dans les sources. 32La contribution suivante, que l’on doit Ă  Ezio Buchi, est particuliĂšrement importante, centrĂ©e sur la colonisation de la Cisalpine jusqu’à la dĂ©duction de la colonie de Tridentum. Reprenant toute l’histoire de la conquĂȘte depuis la dĂ©duction en 268 avant notre Ăšre de la colonie latine d’Ariminum dans le territoire des Gaulois SĂ©nons, l’auteur s’attache Ă  retracer toute l’histoire de la conquĂȘte romaine victoire contre les Gaulois BoĂŻens, dĂ©ductions coloniales dans la plaine du PĂŽ, construction de la via Flaminia, guerre contre Hannibal, dĂ©duction de la colonie latine d’AquilĂ©e en 181, lutte contre les Cimbres et les Teutons et leur dĂ©faite en 101, pour en arriver Ă  l’octroi du ius Latii aux communautĂ©s transpadanes, puis de la citoyennetĂ© romaine sous CĂ©sar. Il s’intĂ©resse ensuite au municipium de Tridentum et aux limites de son territoire. Il rappelle l’édit de Claude de 46 connu sous le nom de tabula Clesiana, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  certaine pratique illĂ©gale de militaires usurpant la citoyennetĂ© romaine, mais que Claude, afin d’éviter tout trouble, rendit lĂ©gale par cet Ă©dit. Le passage au statut de colonie se situe entre 46 et 165-166, sans qu’il soit possible de prĂ©ciser ; cependant, l’auteur pencherait pour une dĂ©cision de Marc AurĂšle. Enfin, un long discours est consacrĂ© Ă  l’étude du culte impĂ©rial dont on relĂšve les premiĂšres traces dĂšs Auguste. 33La contribution d’Alfredo Buonopane est tout aussi importante, consacrĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ©, l’économie et la religion. Si les sources Ă©pigraphiques sont peu abondantes concernant les magistrats, elles sont beaucoup plus nombreuses concernant les militaires ; les habitants du Trentin semblent avoir eu une propension certaine pour la carriĂšre militaire. Le chapitre consacrĂ© Ă  l’économie est particuliĂšrement intĂ©ressant et rĂ©vĂšle une trĂšs grande variĂ©tĂ© d’activitĂ©s agriculture intensive dans les vallĂ©es, de subsistance en hauteur et pastoralisme, culture de la vigne, exploitation de la forĂȘt prĂ©sentant une grande diversitĂ© d’espĂšces selon l’altitude, recours Ă  la chasse et Ă  la pĂȘche, Ă©levage diversifiĂ© ovins, porcins, bovins, chevaux, extraction et travail de la pierre, travail du bois, production textile, travail des mĂ©taux et du verre, production de cĂ©ramique, de matĂ©riaux de construction, d’amphores... De ce panorama, il ressort une trĂšs grande vitalitĂ© Ă©conomique se traduisant par des Ă©changes diversifiĂ©s avec l’Afrique, l’ÉgĂ©e et le Proche-Orient. Dans toute la rĂ©gion, on observe un grand dynamisme Ă©conomique. Les connaissances sur la religion reposent sur les sources Ă©pigraphiques et les trouvailles archĂ©ologiques divinitĂ©s indigĂšnes romanisĂ©es ou assimilĂ©es, cultes salutaires, Ă©gyptiens et orientaux, cultes italiques et romains... ensemble d’une grande variĂ©tĂ©. 34À l’étude des trouvailles monĂ©taires, qu’elles soient erratiques ou en dĂ©pĂŽts, s’est attachĂ© Giovanni Gorini. 35Gianni Ciurletti dresse un inventaire des trouvailles archĂ©ologiques de la ville de Trente en s’intĂ©ressant plus particuliĂšrement au schĂ©ma urbain enceinte, voirie, Ă©gouts, constructions publiques et privĂ©es, dĂ©couvertes extra-urbaines, avec notamment l’amphithéùtre et les cimetiĂšres. En complĂ©ment, Elisabetta Baggio Bernardoni prĂ©sente une Ă©tude de la porte Veronensis, l’unique porte de l’enceinte identifiĂ©e, Ă  l’extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale du cardo maximus. 36Enrico Cavada s’est intĂ©ressĂ© au territoire, Ă  son peuplement, aux habitats et aux nĂ©cropoles. La documentation archĂ©ologique est particuliĂšrement importante depuis le XIXe siĂšcle. L’A. divise son Ă©tude en secteurs gĂ©ographiques qui semblent tous avoir leurs caractĂ©ristiques propres. Ainsi, dans le Trentin mĂ©ridional, on relĂšve la prĂ©sence de praedia et de villas rustiques ; dans le secteur de l’Adige central, la prĂ©sence d’entreprises agraires ; dans les vallĂ©es internes, on retrouve des agglomĂ©rations de type vicus, pagus et des activitĂ©s liĂ©es Ă  la forĂȘt et au pastoralisme ; le territoire du Trentin oriental et Feltre, tournĂ©s vers le bassin du Brenta, ne semblent pas avoir connu une occupation intensive et apparaissent plutĂŽt comme zone de passage. 37Gianfranco Paci centre son enquĂȘte sur le secteur sud-ouest du Trentin l’alto Garda e le Giudicarie » , davantage tournĂ© vers Brixia et la plaine padane ; il nous en donne une histoire politico-administrative et une analyse de la sociĂ©tĂ© et de l’économie. 38Enfin, Iginio Rogger s’interroge sur les dĂ©buts chrĂ©tiens de la rĂ©gion ; il insiste sur le retard de la christianisation de la rĂ©gion par rapport Ă  l’espace mĂ©diterranĂ©en. Peu de sources Ă©crites sur les origines demeurent, si ce n’est une sĂ©rie de documents relatifs Ă  l’évĂȘque Vigile de la fin du IVe siĂšcle, Ă  qui fut dĂ©diĂ© un culte au VIe siĂšcle. 39L’ouvrage se termine sur une importante bibliographie et sur des indices de noms de personnes, de lieux, et de choses remarquables, que l’on doit Ă  Anna Zamparini. 40Ce livre consacrĂ© Ă  l’époque romaine du Trentin est remarquable par la qualitĂ© des articles rĂ©unis, qui constituent une somme des connaissances de cette rĂ©gion, si importante par son dynamisme Ă©conomique et pour les relations commerciales entre l’Italie et les rĂ©gions septentrionales. 41Christiane DELPLACE. Anouar Louca, L’autre Égypte, de Bonaparte Ă  Taha Hussein, Le Caire, IFAO, Cahier des Annales islamologiques, 26, 2006, 223 p., 14 ill., index. 42Cet ouvrage est un recueil de 15 articles I Ă  XV, dont trois inĂ©dits, Ă©crits par le regrettĂ© Anouar Louca 1927-2003. C’est, en quelque sorte, un ultime hommage rendu Ă  ce chercheur Ă©gyptien, ami de la France et d’expĂ©rience internationale. Il avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  honorĂ© de son vivant dans une publication de l’IFPO J. Dichy, H. HamzĂ© Ă©d., Le voyage et la langue. MĂ©langes en l’honneur d’Anouar Louca et d’AndrĂ© Roman colloque de Lyon II, 28-29 mars 1997, 2004. Au fur et Ă  mesure de la lecture, on perçoit une quĂȘte des liens subtils nouĂ©s entre culture française et culture Ă©gyptienne, depuis l’évĂ©nement fondateur de l’expĂ©dition de Bonaparte dans la vallĂ©e du Nil. La construction de l’ensemble suit la chronologie, armature des faits », tout en tissant finement la trame des Ă©changes. De plus, la parfaite maĂźtrise des deux langues et des deux cultures permet d’analyser le dialogue d’une rive Ă  l’autre et de mettre au jour la chaĂźne des interlocuteurs. En contrepoint des figures bien connues de Bonaparte, de Jomard, de Champollion, des saint-simoniens et de J. Berque, on dĂ©couvre des intermĂ©diaires culturels » moins connus ; ainsi, Moallem Yacoub 1745-1801, l’intendant copte du gĂ©nĂ©ral Desaix, est rĂ©habilitĂ© d’une accusation de collaboration avec la France par son projet d’indĂ©pendance de l’Égypte II. D’EdmĂ©e François Jomard, jeune gĂ©ographe de l’ExpĂ©dition, maĂźtre d’Ɠuvre infatigable de la Description de l’Égypte, on connaĂźt moins les projets pĂ©dagogiques soumis Ă  MĂ©hĂ©met Ali. Ainsi va naĂźtre l’École Ă©gyptienne de Paris 1826-1835, boursiers musulmans et chrĂ©tiens dont la formation est Ă  dominante scientifique et technique I ; on peut aussi lire sur la diversitĂ© de leurs origines l’article de Jomard, Les Ă©tudiants armĂ©niens dans la premiĂšre mission Ă©gyptienne Ă  Paris envoyĂ©e par MĂ©hĂ©met Ali en 1826 », dans Nouveau Journal asiatique, 1828, II, p. 16-116. Ils sont accompagnĂ©s de leur guide spirituel, le remarquable imam Ă©clairĂ© Rifaca al-Tahtawi 1801-1873 dont les Ɠuvres complĂštes ont Ă©tĂ© traduites par A. Louca et dont la figure est rĂ©currente dans plusieurs articles I, p. 9-15 ; IX ; X, p. 142-145 ; XV, p. 192-193 ; on signalera, en complĂ©ment, l’édition rĂ©cente du journal de l’imam, L’Or de Paris, traduite par notre auteur et publiĂ©e aux Éditions Sindbad en 1988. Al-Tahtawi reste encore une des meilleures rĂ©fĂ©rences d’ouverture au monde moderne et d’islam des LumiĂšres, si l’on en juge par des parutions rĂ©centes comme l’ouvrage de Guy Sorman, Les enfants de Rifaa musulmans et modernes, Paris, Le Livre de poche, 2005. 43À cette glorieuse pĂ©piniĂšre de cadres pour l’Égypte des KhĂ©dives, une autre sĂ©rie d’articles oppose la malheureuse communautĂ© des rĂ©fugiĂ©s de Marseille IV, en particulier les mamelouks » V dont la silhouette pittoresque a inspirĂ© l’orientalisme romantique dans sa double tradition littĂ©raire, mais surtout picturale III. Exotisme meurtrier, VI. Clandestins du romantisme. Quelques figures peu connues d’hommes de lettres et surtout de linguistes le poĂšte Joseph Agoub, les interprĂštes Ellious Bocthor, Michel Sabbagh, le Suisse Jean Humbert nous introduisent dans l’univers de Champollion VII-VIII, sous le signe du dĂ©chiffrement des hiĂ©roglyphes 1822. Une enquĂȘte dans les archives porte sur le mystĂ©rieux prĂȘtre copte dont le PĂšre de l’égyptologie suivait les offices Ă  l’église Saint-Roch et les conseils le nom est correctement restituĂ© comme Hanna Chiftigi, et non Cheftidchy H. Hartleben, 1906 ou Shephtichi A. Faure, 2004 ; une biographie lacunaire » p. 97-98 peut, ainsi, ĂȘtre proposĂ©e. 44Passant sur la rive Ă©gyptienne, le Pr Louca s’intĂ©resse aux saint-simoniens X dont le projet initial est de creuser l’isthme de Suez. Il nous prĂ©sente, ce qui est moins connu, leurs interlocuteurs Ă©gyptiens les ministres turcs Edhem Pacha et Mustafa Mukhtar Instruction publique ainsi que trois ingĂ©nieurs de l’École Ă©gyptienne de Paris, Mahzar ministre des Travaux publics, Baghat et Bayyumi, animateur de l’École polytechnique du Caire et ses disciples. À cĂŽtĂ© des rĂ©serves au sujet d’Enfantin, il est fait grand cas de l’exemplaire Charles Lambert ». L’article suivant XI est consacrĂ© au fellah suisse », l’agronome socialisant John Ninet dont Louca a publiĂ© les Lettres d’Égypte 1871-1882, CNRS, 1979, et qui est l’auteur du premier Manifeste du Parti national Ă©gyptien en novembre 1879. 45La deuxiĂšme grande figure de l’islam Ă©clairĂ©, au XXe siĂšcle, cette fois, est la grande figure de Taha Hussein dont l’extraordinaire carriĂšre et le portrait sont esquissĂ©s dans deux confĂ©rences sans notes Un enfant aveugle devient le guide d’une nation » XII et l’inclassable Taha Hussein » XIII, mais il manque peut-ĂȘtre une bibliographie de son Ɠuvre en annexe. Suit un hommage au maĂźtre et ami, Jacques Berque XIV ; en Ă©cho, un autre savant, auteur du livre de rĂ©fĂ©rence sur l’ExpĂ©dition d’Égypte 1989, Henry Laurens, a dĂ©diĂ© son livre Orientales I. Autour de l’expĂ©dition d’Égypte, CNRS, 2004, Ă  la mĂ©moire d’Anouar Louca, ce maĂźtre de plusieurs gĂ©nĂ©rations d’historiens de l’Égypte au XIXe siĂšcle et le vĂ©ritable rĂ©novateur de l’histoire de l’expĂ©dition d’Égypte et des relations entre la France et l’Égypte ». L’autre Égypte se termine en boucle sur une rĂ©flexion utile d’historien, face aux controverses qui ont suivi le bicentenaire de l’expĂ©dition d’Égypte, Repenser l’expĂ©dition de Bonaparte » XV, oĂč il souligne que le binarisme colonisateur/colonisĂ© occulte, rĂ©trospectivement, la complexitĂ© du contexte » et le salut d’un autre chercheur, spĂ©cialisĂ© dans l’étude de cette pĂ©riode, Patrice Bret. L’expĂ©dition militaire est, aussi, une exploration », source d’horizons partagĂ©s. La vie et l’Ɠuvre d’Anouar Louca en sont une parfaite illustration. 46Marie-Christine BUDISCHOVSKY. Paul Freedman, Bourin Monique eds, Forms of Servitude in Northern and Central Europe. Decline, Resistance and Expansion, Turnhout, Brepols, 449 p., coll. Medieval Texts and Cultures of Northern Europe », 2005. 47Cet ouvrage constitue les actes du colloque sur le nouveau servage en Europe mĂ©diane qui s’est tenu en fĂ©vrier 2003 Ă  Göttingen sous la direction des deux Ă©diteurs ainsi que celles de Ludolf Kuchenbuch et Pierre Monnet, avec l’appui du Max-Planck-Institut. Il s’agissait d’étendre Ă  l’Europe centrale et septentrionale une analyse du phĂ©nomĂšne dans l’espace mĂ©diterranĂ©en qui avait Ă©tĂ© abordĂ©e Ă  Rome en 1999. Les communications prĂ©sentĂ©es Ă  cette occasion traitent de la question entre le XIIIe et le XVIe siĂšcle, mis Ă  part un article de Michel Parisse qui pose la question de façon gĂ©nĂ©rale depuis le haut Moyen Âge et une contribution de Heide Wunder qui pousse la problĂ©matique jusqu’au XVIIIe siĂšcle Ă  partir d’un exemple pris dans la Hesse. 48L’ouvrage commence par une longue introduction des deux Ă©diteurs qui font le point sur l’historiographie et se demandent s’il y a lieu d’introduire un nouveau ou un second servage qui naĂźtrait sous la pression du pouvoir nobiliaire ou sous la contrainte de la crise des XIVe et XVe siĂšcles. Les A. s’attachent Ă  une gageure, donner une tentative de dĂ©finition commune des traits du servage sans pour autant la diluer dans un cadre purement formel gĂ©ographique et chronologique, en mettant en avant l’existence de serfs, hommes de corps ou dĂ©pendants dans la terminologie, qui renvoie Ă  une double perception ; d’une part, l’existence d’une catĂ©gorie pensĂ©e ou perçue par les seigneurs et sur laquelle ils exercent leurs droits ; d’autre part, la conscience, qu’en ont les intĂ©ressĂ©s eux-mĂȘmes, des formes de la macule qui se traduit par des signes visibles comme la mainmorte ou le formariage qui ne sont pas vĂ©cus de gaietĂ© de cƓur. L’enquĂȘte dĂ©bouche ensuite sur une sĂ©rie d’études rĂ©gionales, avec des contributions sur la France 3 Vincent Corriol pour le Jura, Ghislain Brunel en Laonnois, Denise Angers en Normandie, sur l’espace germanophone 7 Julien Demade et Joseph Morsel pour la Franconie, Tom Scott aux confins sud-ouest du monde germanique, Kurt Andermann en Pays de Bade, Roger Sablonier en terre helvĂ©tique, Heide Wunder en Hesse, Werner Rösener en Allemagne mĂ©ridionale, Heinz Dopsch dans les Alpes autrichiennes, le Danemark 2 avec Michael H. Gelting pour le XIIIe siĂšcle et Jeppe BĂŒchert NetterstrĂžm pour les XVe-XVIe, avant de se conclure par un article sur la Hongrie J. M. Bak, un autre sur la Pologne Marian Dygo et un dernier sur l’Angleterre Christopher Dyer. Par contre, la complexitĂ© de la question, la dispersion gĂ©ographique et temporelle des contributions n’a pas permis de synthĂšse et l’ouvrage n’offre pas de conclusion, ce qu’on peut regretter, car, s’il est Ă©videmment impossible de tirer toutes les consĂ©quences Ă  chaud », lors des prestations orales, on peut espĂ©rer le faire Ă  tĂȘte reposĂ©e pour l’édition ; seulement la multitude des champs d’observation rendait ici l’exercice alĂ©atoire et explique la longue introduction problĂ©matique qui est d’autant plus prĂ©cieuse. 49Il est hors de question de rendre compte de la teneur des propos de chaque article dans un compte rendu qui doit ĂȘtre bref et c’est d’ailleurs inutile, tant il est vrai que transparaissent Ă  travers les dĂ©monstrations des divers auteurs quelques thĂšmes rĂ©currents qui soulignent les lignes de force de toute rĂ©flexion actuelle sur la question du servage. Pour faire court, disons que trois domaines sont Ă  privilĂ©gier. D’abord, la question de l’origine et de l’évolution de ce servage, dont on peut faire un hĂ©ritage des Ă©poques antĂ©rieures ou, au contraire, une nouveautĂ© qualifiĂ©e de second servage ; ensuite, l’étude des formes infiniment variĂ©es de la dĂ©pendance qui sont loin de se laisser rĂ©duire Ă  un modĂšle unique et se dĂ©finissent toujours par rapport Ă  l’exigence seigneuriale ; enfin, la rĂ©action des populations soumises Ă  ces contraintes, qui oscillent entre contestation sourde, tentatives d’échapper Ă  la marque du mĂ©pris social par le rachat, et rejet violent comme Ă  l’occasion de la guerre des paysans qui a tant marquĂ© dans le monde germanique. 50Sur le premier point, les divers auteurs semblent plutĂŽt considĂ©rer que le servage a toujours existĂ©, mĂȘme si parfois la nature des documents a pu l’occulter, mais que la forme de cette servitude a pu fort bien Ă©voluer en un statut souvent moins contraignant que la servitude fĂ©odale ou domaniale qui sont elles aussi, et il est bon de s’en souvenir, des catĂ©gories formelles de l’historien plus que des cadres intangibles. La servitude connaĂźt des variations infinies avec des pulsations tantĂŽt vers une certaine forme de libertĂ© relative cas le plus gĂ©nĂ©ral, tantĂŽt vers une contrainte nouvelle par exemple dans la Pologne du XVe siĂšcle, et il est bien dĂ©licat de thĂ©oriser ce qui est par contre une coutume socio-Ă©conomique bien ancrĂ©e, celle d’un prĂ©lĂšvement sur un monde paysan par une Ă©lite seigneuriale qui se poursuit Ă  l’époque moderne. 51En second lieu, ces articles attirent attention sur l’extraordinaire Ă©miettement des statuts qui est une constante de ce monde ; qu’on soit Eigenleute, Leibeigene, homme de corps, servus, villein, bondsman, on est toujours soumis Ă  des obligations, qui, si elles paraissent fixes a priori, peuvent toujours Ă©voluer dans des enjeux de pouvoirs, des conflits, des processus de nĂ©gociations plus ou moins feutrĂ©s ou carrĂ©ment violents. Mais, quelle que soit l’évolution, le seigneur percepteur ne renonce pas facilement Ă  sa quote-part, peut-ĂȘtre parce qu’elle est rentable, encore qu’une estimation tardive XVIIIe siĂšcle en Pays de Bade montre des rĂ©serves, mais aussi parce qu’elle est un marqueur de la contrainte qui traduit la supĂ©rioritĂ© sociale de celui qui l’impose. 52Dans un troisiĂšme temps, il faut aussi retrouver les manifestations usuelles de cette servitude qui s’appuie sur le trio acadĂ©mique du chevage, de la mainmorte et du formariage, mais se concentre de plus en plus souvent sur la perception d’une rente monĂ©taire, sauf en Pologne encore une fois, accordant plus d’intĂ©rĂȘt aux prĂ©lĂšvements exceptionnels sur les noces ou l’hĂ©ritage, occasions plus rĂ©munĂ©ratrices que la perception d’usage d’un cens rapidement recognitif pour peu que les monnaies varient. Ces contraintes sont aussi vĂ©cues de façon ambiguĂ« par ceux qui y sont soumis, apparemment plus vite et plus souvent dĂ©barrassĂ©s du chevage que des taxes d’hĂ©ritage ou des contraintes limitant les mariages extĂ©rieurs. Pour faire sauter ce qui est parfois ressenti comme un verrou, on connaĂźt des affranchissements collectifs, notamment dans le cas de serfs dĂ©pendant d’une ville, mais c’est loin d’ĂȘtre le cas dominant, car, Ă  moins d’y ĂȘtre poussĂ© par la nĂ©cessitĂ© Ă©conomique, le maĂźtre y est rarement favorable et prĂ©fĂšre la remise d’une libertĂ© individuelle et d’ailleurs rarement plĂ©niĂšre, l’ex-dĂ©pendant restant souvent enserrĂ© dans un rĂ©seau d’obligations envers son seigneur. 53Au total, cet ouvrage trĂšs riche souffre de l’impossibilitĂ© d’une synthĂšse gĂ©nĂ©rale de la question d’autant moins Ă©vidente qu’il englobe largement le dĂ©but des Temps modernes en Europe centrale, mais il est d’un apport prĂ©cieux pour la connaissance de la servitude ou du servage – les mots eux-mĂȘmes sont des piĂšges –, notamment dans l’espace de l’empire. L’existence du phĂ©nomĂšne est ainsi envisagĂ©e dans une longue pĂ©riode et le chercheur Ă  l’affĂ»t de prĂ©cisions plus ciblĂ©es trouvera son bonheur dans les contributions plus particuliĂšrement consacrĂ©es aux temps ou aux contrĂ©es oĂč il a choisi d’exercer sa sagacitĂ©. 54Olivier BRUAND. Massimo Vallerani, La giustizia pubblica medievale, Bologne, Il Mulino, coll. Ricerca », 2005, 304 p. 55Le livre que signe ici M. Vallerani reprĂ©sente le bilan d’une quinzaine d’annĂ©es de recherches consacrĂ©es Ă  l’histoire du droit et de la procĂ©dure, initiĂ©es par la publication de son ouvrage sur le fonctionnement de la justice Ă  PĂ©rouse Il sistema giudiziario del comune di Perugia conflitti, reati e processi nella seconda metĂ  del XIII secolo, PĂ©rouse, 1991. Dans cet essai composĂ© de six chapitres pour la plupart repris de prĂ©cĂ©dents articles, il propose une rĂ©flexion sur l’évolution des systĂšmes judiciaires au sein du monde communal italien, s’attachant plus particuliĂšrement Ă  la question complexe des rapports entre procĂ©dures accusatoire et inquisitoire. Pour le Moyen Âge, cette Ă©volution fut marquĂ©e par des jalons importants le concile de Latran IV, le Tractatus de Maleficiis d’Alberto Gandino, les grands procĂšs politiques du dĂ©but du XIVe siĂšcle, comme ceux de Boniface VIII ou des Templiers. L’A. pose comme postulat que les modĂšles procĂ©duraux sont intimement liĂ©s aux diverses phases d’évolution du pouvoir politique et il souligne Ă  quel point les communes italiennes mĂ©diĂ©vales constituent en ce sens un cadre d’étude particuliĂšrement riche en matiĂšre de pratiques judiciaires. La documentation mobilisĂ©e pour cette enquĂȘte est vaste, constituĂ©e principalement de la production thĂ©orique des juristes mĂ©diĂ©vaux, des statuts communaux, des consilia et bien, entendu, des registres judiciaires des diffĂ©rents tribunaux. 56Dans un premier chapitre de synthĂšse inĂ©dit Procedura e giustizia nelle cittĂ  italiane del basso medioevo, il met l’accent sur un processus culturel majeur du XIIe siĂšcle la diffusion des ordines iudiciarii, c’est-Ă -dire des manuels de procĂ©dure, dont la fonction est notamment d’établir une dĂ©finition rigoureuse de l’organisation du procĂšs. Tous ces ordines mettent en avant le fait que le procĂšs, le jugement sont l’expression de la potestas publique ; Ă  travers cette volontĂ© de maĂźtrise des instruments de pacification de la part des premiers gouvernements consulaires et podestataux, c’est bien la pax qui est en jeu, c’est-Ă -dire la constitution de la communautĂ© comme dĂ©limitation d’un espace pacifiĂ© ». AprĂšs avoir dressĂ© ce tableau Ă©volutif gĂ©nĂ©ral, faisant Ă©galement une grande place Ă  l’Ɠuvre d’Alberto Gandino, l’A. poursuit par une rĂ©flexion sur la procĂ©dure Come pensano le procedure. I fatti e il processo. Partant d’une dĂ©finition du procĂšs comme systĂšme de connaissance des faits qui doivent ĂȘtre dĂ©finis et prouvĂ©s », il insiste sur la complexitĂ© de cette notion de fait, qui devient particuliĂšrement sensible Ă  partir du XIIe siĂšcle et de la redĂ©couverte du droit romain. Il s’attache Ă  montrer les diffĂ©rences entre l’organisation triadique du systĂšme accusatoire accusateur, accusĂ© et juge, modĂšle dans lequel la reconstruction du fait Ă©choit aux parties, et le modĂšle inquisitoire qui suit une logique opposĂ©e, et dans lequel le juge peut recourir Ă  tous les types de preuves qu’il jugera utiles. Dans ce dernier modĂšle, la fama joue alors un rĂŽle moteur comme agent denunciante. Tout le chapitre s’attache donc Ă  cerner ces diffĂ©rences de fond autour du dĂ©clenchement du procĂšs, de la reconstruction du fait, de l’établissement de la preuve, et de l’émergence de la vĂ©ritĂ©. Une fois les bases thĂ©oriques et techniques posĂ©es, M. Vallerani analyse l’application de ces modĂšles procĂ©duraux Ă  l’échelle de deux villes dont il a dĂ©pouillĂ© les registres judiciaires Bologne et PĂ©rouse. Il commence dans un troisiĂšme chapitre par l’étude du systĂšme accusatoire Ă  Bologne Il sistema accusatorio in azione Bologna tra XIIIe XIV secolo, rĂ©alisant un examen dĂ©taillĂ© de son application par le tribunal du Podestat. Ses dĂ©pouillements prouvent la trĂšs grande diffusion du procĂšs accusatoire – environ 1 300-1 400 procĂšs par an dans les annĂ©es 1286-1291 et jusqu’à 3 118 au cours de l’annĂ©e 1294, et montrent la trĂšs nette prĂ©pondĂ©rance de l’absolution comme issue des procĂšs 83 % des issues en moyenne, devant les condamnations et exclusions. Il poursuit par l’étude de la valeur et de la fonction des actes de paix auprĂšs des tribunaux communaux Pace e processo nel sistema giudiziario. L’esempio di Perugia, insistant sur l’importance de la concordia dans la sociĂ©tĂ© communale et sur l’impact des accords privĂ©s » sur la justice publique, et rejette ainsi l’idĂ©e trop longtemps vĂ©hiculĂ©e selon lui que l’acceptation de la paix soit le signe d’une faiblesse des systĂšmes judiciaires mĂ©diĂ©vaux. Dans le cinquiĂšme chapitre Come si costruisce l’inquisizione arbitrium » e potere a Perugia sont mis en avant les dĂ©veloppements, les adaptations et les dĂ©formations de la procĂ©dure ex officio Ă  PĂ©rouse dans la seconde moitiĂ© du XIIIe siĂšcle la procĂ©dure inquisitoire s’y construit en effet au grĂ© des conflits doctrinaux et des dĂ©cisions politiques. Enfin, dans une ultime partie Il processo inquisitorio nella lotta politica a Bologna fra Due e Trecento, il donne un autre exemple d’évolution de la procĂ©dure inquisitoire et revient sur le cas de Bologne Ă  une Ă©poque de fortes tensions politiques, le dĂ©but du XIVe siĂšcle, oĂč l’on observe une intervention trĂšs forte des organes de gouvernement sur le cours de la justice et une tendance de plus en plus marquĂ©e Ă  rĂ©gir l’arbitrium du podestat ; autant de tensions qui eurent des consĂ©quences sur le dĂ©roulement mĂȘme des procĂšs. 57L’ouvrage de M. Vallerani, qui se concentre donc Ă  la fois sur les cadres thĂ©oriques d’élaboration de ces procĂ©dures et sur leur mise Ă  l’épreuve dans le contexte urbain italien, met en dĂ©finitive bien en lumiĂšre le fait que cette construction, loin d’ĂȘtre linĂ©aire, est une opĂ©ration complexe, polyphonique, trĂšs tourmentĂ©e » ; et l’histoire du passage de l’accusatoire Ă  l’inquisitoire, rappelle l’A., ne peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e que sur une pĂ©riode trĂšs longue, qui dĂ©passe largement le cadre du Moyen Âge. 58Sylvain PARENT. Jean de Roquetaillade, Liber ostensor quod adesse festinant tempora, Ă©dition critique sous la direction d’AndrĂ© Vauchez, par ClĂ©mence ThĂ©venaz-Modestin et Christine Morerod-Fattebert, Rome, École française de Rome Sources et documents d’histoire du Moyen Âge », 8, 2005, XIII-1 041 p. 59À quoi servent les prophĂštes ? Le titre mĂȘme du grand livre du Franciscain Jean de Roquetaillade, le Liber ostensor quod adesse festinant tempora, rĂ©digĂ© en quelques mois dans une prison d’Avignon, entre le 20 mai et le 1er septembre 1356, semble fournir la rĂ©ponse. Le Livre rĂ©vĂ©lateur », c’est celui qui dit ce qui est cachĂ©, ce qui doit ĂȘtre livrĂ© Ă  l’interprĂ©tation – celui qui annonce les temps futurs, et l’approche de la fin des temps. Figure Ă©trange et singuliĂšre, Jean de Roquetaillade, pourtant, ne se considĂ©rait pas comme un prophĂšte, mais plutĂŽt comme un visionnaire, transportĂ© sur les rivages de Chine pour y rencontrer l’AntĂ©christ enfant, ou visitĂ© dans son cachot par la Vierge Marie. Ses contemporains, qu’il inquiĂ©tait, le tenaient, quant Ă  eux, plutĂŽt pour un fantasticus, un homme se prĂ©tendant certes inspirĂ© par Dieu, mais sans que la part de l’inspiration authentique et celle de l’imagination ne soient clairement Ă©tablies. L’itinĂ©raire biographique de Jean de Roquetaillade n’est guĂšre banal. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© Ă  Toulouse, il entre dans l’ordre des frĂšres mineurs, en 1332, Ă  Aurillac. Dans les annĂ©es 1340, ses visions, ses propos dĂ©nonçant les vices du clergĂ©, potentiellement subversifs, lui valent d’ĂȘtre incarcĂ©rĂ©. Pendant une vingtaine d’annĂ©es, jusqu’à sa mort ou presque – survenue entre 1365 et 1370, – il est transfĂ©rĂ© de prison en prison et connaĂźt, Ă  ses propres dires, des conditions de dĂ©tention extrĂȘmement pĂ©nibles. À l’étĂ© 1349, Jean se trouve Ă  Avignon, enfermĂ© dans la prison du Soudan. Suspect, il est lavĂ© de l’accusation d’hĂ©rĂ©sie – il a toujours proclamĂ© son orthodoxie. Il reste nĂ©anmoins assignĂ© Ă  rĂ©sidence Ă  la curie pontificale. La rĂ©putation de ce prisonnier peu ordinaire est colportĂ©e Ă  travers l’Europe, comme en tĂ©moignent les chroniqueurs nombreux sont ceux qui lui consacrent quelques mots, ou parfois tout un dĂ©veloppement ainsi Jean de Venette, Jean le Bel ou Froissart. RĂ©putation pour partie posthume cependant Jean de Roquetaillade passait pour avoir annoncĂ©, outre la dĂ©faite de Jean le Bon Ă  Poitiers en 1356, l’ouverture du Grand Schisme en 1378, punition d’une Église corrompue annoncĂ©e par l’effondrement du pont d’Avignon en 1345. Au fond de sa prison, Jean dispose de matĂ©riel d’écriture, se fait prĂȘter des livres, reçoit des visites. Dans un contexte avignonnais marquĂ© par les intrigues et le jeu des factions, les cardinaux n’hĂ©sitent pas Ă  le consulter – le Liber ostensor est dĂ©diĂ© au cardinal Élie Talleyrand de PĂ©rigord, protecteur des Franciscains. C’est ainsi que l’on a pu dĂ©crire Jean de Roquetaillade en prophĂšte de cour », sous surveillance, mais en un lieu oĂč s’affirmaient stratĂ©gies, clivages et conflits au plus haut niveau, et oĂč convergeaient les informations venues de toute la chrĂ©tientĂ©. Le paradoxe d’une privation de libertĂ© couplĂ©e Ă  une connaissance du siĂšcle hors du commun trouve Ă  s’exprimer dans une production Ă©crite abondante, rĂ©pĂ©titive, et pour partie disparue, au sein de laquelle le Liber ostensor apparaĂźt comme l’ un des derniers chefs-d’Ɠuvre de la prose latine mĂ©diĂ©vale », selon les mots d’AndrĂ© Vauchez. L’édition qui paraĂźt aujourd’hui sous la direction de ce dernier est le fruit d’un long travail associant une vingtaine de collaborateurs et s’inscrivant dans la filiation des recherches de Jeanne Bignami-Odier. Le texte lui-mĂȘme p. 105-855 est encadrĂ© par des notes et des commentaires abondants sur la vie et l’Ɠuvre de Jean de Roquetaillade, sur le Liber ostensor lui-mĂȘme, sur les sources prophĂ©tiques utilisĂ©es, ainsi que par une longue analyse p. 63-97 et un triple index autant de clefs d’entrĂ©e dans une Ɠuvre complexe. De celle-ci, il n’existe qu’un seul manuscrit le ms. Rossiano 753 de la BibliothĂšque Apostolique Vaticane, provenant de la bibliothĂšque du cardinal Domenico Capranica p. 1458, et dĂ©couvert dans les annĂ©es 1920. Il se compose de 149 folios de papier, oĂč court une Ă©criture de la seconde moitiĂ© du XIVe siĂšcle probablement. La structure du Livre rĂ©vĂ©lateur » est labyrinthique, mais l’auteur n’en a pas perdu la maĂźtrise. L’ouvrage est constituĂ© de 12 traitĂ©s ou chapitres, de longueur variable la matiĂšre du onziĂšme traitĂ© occupe le tiers du volume total de l’Ɠuvre, et rĂ©partis en 2 livres l’un correspondant aux dix premiers traitĂ©s, l’autre aux onziĂšme et douziĂšme traitĂ©s. Le foisonnement des thĂšmes laisse apparaĂźtre quelques motifs caractĂ©ristiques les pĂ©chĂ©s et la crise de l’Église, l’éloge de la pauvretĂ© Ă©vangĂ©lique, les guerres et la ruine des pouvoirs princiers, la conversion des Juifs et la dĂ©faite des Sarrasins, l’avĂšnement de l’AntĂ©christ. La pensĂ©e de Jean de Roquetaillade est marquĂ©e par une conviction centrale l’Église et le monde doivent ĂȘtre sauvĂ©s par la venue d’un rĂ©parateur », issu du petit groupe des Franciscains restĂ©s fidĂšles Ă  l’idĂ©al de pauvretĂ©, et d’un pape angĂ©lique ». Jean utilise et commente de nombreux textes prophĂ©tiques, et les cite parfois abondamment le Liber ostensor est un bon tĂ©moin de la circulation de la littĂ©rature prophĂ©tique, et prend valeur d’anthologie. Figurent ainsi parmi ces rĂ©fĂ©rences Joachim de Flore dont Jean cite cependant surtout des Ɠuvres apocryphes, la Sibylle Tiburtine, ou encore Hildegarde de Bingen le dixiĂšme traitĂ© dans son entier est un commentaire des Ă©crits d’Hildegarde, connus Ă  travers la compilation Ă©tablie par le moine Gebeno au dĂ©but du XIIIe siĂšcle la liste ne saurait ĂȘtre exhaustive. Soucieux de son orthodoxie, Jean de Roquetaillade adopte Ă  l’égard de Pierre de Jean Olivi une attitude mĂȘ160;e et232u lapitrparaceFmunale et sur lThentrisme mble, encmment Jura, Ghiges deent ainsi structurrompue annonchec dclass="exposa prison etensoreex officio Ă  PĂ©rouseEigenleute, Leibeigene, il donneolitiquProv33;lil’agronome soc lÌ”erte dprat riale ses proe itss="msynilise ets33;tation &la communautr233;acHildegarde de B="mutr33;ycl la listd0;Bak,B60;trs-at Rhidn Laonnor ostensor 33;rair2;cle pro60;10I17;u coesito>;63-9 par u23cor2fs e uneioln&ei57L& la Frande de B& tro3;al de m msion dcoll. thocite parfois pt0;2est-lSquerdopa55-> preuvestransoitaliqus sanro3;al de m &;esempio" hrefpremienn7-> tocesarac est une;livres eseant">e7;unuonRome sque ds consmtcomur&160;pu iscopati ete Ă ae est un bon tĂ©moin de 10rvent les prophĂštes ? 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Le foi233;la-9 par u23corxis, lnr233onc Raym, des cTuur nr cette 1le-emi223riode qnc Ă -equ&ans 23dear sur l2ein dui qui1760;un des decpi Jean de en peut fai23cv> Eigenlei 2;me de coixfield ->eunrblemtdormationscueil;& ee ul3onc vj3ar ;unabul;e Ă©tude de la valeur et de BchsdicdenatĂ©gta cpe Bcho238;tritensorXII;q336hes, ltrci, il extrgeme,oeensor ee ha Bolnciprinciea;hui sous la direse concel’ecju o &ximues de t7;unS so u 233; ?,latcuhr160;erosourc Leibeigs. T &s ebre&silise et33;stet sooret1356, seq Pa angevjup. Mles anauxcho233orique d l&’une es logie, gret lee coll. 0;p. on du pu2&quetait. i-&-> des de17233;d la F;me mall ld&i e;ePjeoa une oni se concefla dire-&->Thoman;;me de cop est un bon tĂ©moin de 12ons de la procĂ©dure its qui a0;eroque, ledi&ueoisi d&serve une 223Lea ier33;di& mangevjup sacrAn bibeexnsll33ticbgoria160;srur;lergr Dieu,1; l7; nt aue s, et aonsmencoreon. Lsq sur l&ea bibeie ex officio Ă  PĂ©rouseeetva cosso3;r&eeme n7; espoeest-&Separt ano;Zicni;Romano;Mairano;son&bi21&33nnus,cs et cehocSylvain PAa Bolognastansea compil82lĂ©niĂšdicdensa orrseabiond8u n osiem>es a Bolognaoune o ae l3, 160; Jura,rei que palogins. C&s cons&,svictil10,cris13233;eamil;e ru ap&23U217pla miara"’un lcet le, oe3pag2oce7;&autre auxd PZicni;elq1079de es, er;le inq089lncipisHildeg,17plao3;al duMe nsllo Zicni,avd13o8vi et cencns de t ass="mars, labbr Dieu,3enS nG regio&t suess prosalier c co8217;unesur le 5n duaudvpas1doiti3 ellna"itaute,et re;&la 23poras" hSou233;s.opo 0,& e -> prseux tev33tss;u7b &l, dans ; duates=ncon dnssup es montique eavpu 224;17;eP lDu t sue a/t le mo2, I sur unFersocon du r33;van ,,sl;e Jora;p234;meshy2oilise ets3lĂ©tude de la valeur et de a 8 premtĂ©qa c daceamologarva cosso bic,3enSepart ano;Zicni,r3o;co1 000 hy2&/on dvr n3, la dire struc1;en;le inq146,a fr3u pet cencns de t 3o82xnspla F160le ee du pacu33n d32e prov33ir;la crisgain82encogrcmtps ltrci, il extr&ixes5 se,voaa&e&ir h de Po8vo"17;ellZicni;ee m raim23ia or->ou suit par l2ale qui uit par l28217b &la nmmeubae92;nc &otaliqrne/nautre auxde &mrnerr; eulre;le foe’un ln;un coamil;e,ac0;10anons&,stps b &la mt aux fr3u peblques d8211;eses je32&h A emittps GP&d33igours, eex233;e23ques d8211;esntique eauvpas1de fis s de t7a Bol fr3u ulpdqlo7b &l- linĂ©r 82dlise ets3siSomb rnpara" se,voaa&e𛩑eamil;e,ac0;10nurpbaeesntique eareux isJorĂ©r 234;meshncogslanisa,flamboyen-po33; duxchevati3 eMe nourbmalg&ne &nq c" hrefilladoi3en/aatio1S1458Me n3 est un bon tĂ©moin de 13e Bret. L’expĂ©dition m13ee prophĂ©tique, et prend va13e B13encisans -Clau2&qHOCQUETdĂ©veloppements, les adaptations et les dĂ©format2c’est-Ă -dire des manmat2cmarquage italique">ex officio Ă  PĂ©rouse33mogrcirmPacAtseual,2217;grrner 21st-prit; l7; nnte and ;u">5i alre23ixffit les inql»,ha16, naeom l3uunetou217; stdsuvnVCres, da56, seqntique emontrers2aiss217; les inene fest prosAts et -couuaur c collvre aly7placehomditar Dieu,3umtraitĂ© dans son entier est un commentaire d33iqrne/e patracmtt/n de 5iyen-p;tĂ©habiiui sous7;e2XVlberto Gandino, l’A. poursuit par une ">5i on du proc h de uoitage o&rillo3;tendanab ls,isra quVreise,8a question dI un e esra question deh Avige l’al"runee noitagles clero233;sie &;le inq620-1630para" se,voaa&ee 149serserve ueoong traaix "mutr &t la direa;unme chap13233;3;vaucoabx-m&faXne rexposant,aac0;10anc "mutr naaihauvoamonier cha3o8successo3;ensnsergriontrers. Sr Dieu. Ontnstion deh areux voi3a Bol l28o a, fans laces sverSou233;s-ci, il n& i=&ncisenVnci160 de l232;s;inspi la d u nral,nmept w4 JersrinCreedu Ă©tude de la valeur et de world-euo aiytĂ©qalactĂ©s60;tr emitixesSylvi/on du euecelle-ci, il n&t2ncvi0;Xde liSormatio& , s,8io pas sup class=ao&gane &o, surune-fielda-part3;eni msderetr suesdereteertpsphures umobiison du euece ns anc "mutr&estion don du lev vallP& msourcetd21m su;u,s&71;inas20,&nVS;Vreiseoe;re7;autre au,,3’ s616el217drapesdn 3, se Aralaaalizzato,s&71;cossude lianCr Me nsllo &lVal33tieaa55->ese2;& g vae & leologins. C&e;&fo23s prre Jeavrs,a fr="mars, litrci, il ext;2ncs rpss pi& eous fr="mars, lexrci, il ext, e4; l&" ar des dese loie italtraer -ci, ilont n23L& placehoce and ;uFtrasoderetnVhauirustnsqBaoe and ;uLucaalica233i, serv;tre qunc la Leibeigpmanufactisi217;ider Lomb rdi-e and ;utpnds eeViansllo 1evj3ar mn2Vng traa&7;att,i33oriqu fr3u pu2ieesray l232;s;60;de nas o-pars &chn187;,en foy;u;3’ ipe du p&chn s n e2oĂč s ’ssMoeuxur c comatio &noiaean co-el&ncecon233; cei&d;1tetn 3, sivrage co,,sl;e a nscueilemt rs &chn s n e&7;att,rangern ures 7; ess devr nRl82peo. Le foiontrerslnVhui2,3eutsucrc,se ures traitĂ©s,is,abx-m&faXvil;e,aixesdslsuip eg2 mal la d u ncdfib 3;nin3,iSa Ptrer&,iS23; nsl, se lC3mogncitanisa, h3uuaue &posausoc2ld ->Aralaaalizzatoiqle vooqularnob;e ong traaix "m2 urQu lstoc33to Joachim17nt pas S="pa57">5n;tendant cepas e loyeibeigp&adaptrr so3;r&qaodlets;;auxgo c251;2s&Rcn "ms39;uvrsos,a fr="mar"itause festnormationch s,a fr="mar"itaon du le. Se eune priso fr="mar oLanaroanormation fest1&33;s; c auirustnsqscej-plet cehobmalg&ne10oclbice2;jex23 eousild3;sj des deetc "mamaceh2 est un bon tĂ©moin de 13izione arbitri13ie prophĂ©tique, et prend va13izi13incisans -Clau2&qHOCQUETdĂ©veloppements, les adaptations et les dĂ©format2izione arbitmat2imarquage italique">ex officio Ă  PĂ©rouse5naon du un he21&33mccgnial&’uneguidc,3eutjex233Pietro &lVal d33iqi,rhrtensor des de17233;po160;midl&eCl; de cenaelle-ci, il n&citdoDursr lr2;je32&h A it&r60lVal d3ical,u3217;e13phes r&;co> dshminsu3;aux;xv23o&ri/sup>,ll, eoeaon du p "msr&7;att, 32;dlna"ita idĂšr Dieu,qvenufi struc1;2ld ->317nt pas infid39;uvrsor233; relati; orrse10musulmann,cdaue c0;10ni=nu-parion df,a fr3u un tDursr lr2;17nt pas n;&fr821oa comprnssretfoi!-tlng23usss&7;att, e232;s s sa33;fessassi par;fg des reenco Psuj-s ong traaix "msren339;uvre luebnip& se contique eavfesti17; les inpaya0;eroee idĂšs28217OttomannfiIl33joaaj3ar a7; rna la or->dee lass22;te de 2;ogs, au mt auxllna"itnc;hui sous la dire3deenco Pl, eJuGf93qalamla 3;0issAnst suesscirclٗs sn0;rrne/viuci 2ld ->adaptabiiui sousfield ->on 22, stong traaix "m&17nt pas polyglott, ieselyethn187 pand relati;g;tendan&7;att,el Roqu3ueBergame=&33mogrciril;3;al dg &Ăš,oa339;uvre quoiclero;uremier chan, au blemtderse10saccde l2r33stiqac33rd1i3ss=e o&mioyesnee de co;riquarvicero i0dusp217;eers33mogrcirlueLevadn2 est un bon tĂ©moin de 13; occupe le tiers du volume total13;e prophĂ©tique, et prend va13; o13;ncisDursr lro2xa33mogne Vng traaix "mnset;Ottomannton&ong tracua idĂše=&asvictis et en dormatiou60isitco,=nioisolrocæžčs="mars, labrl&" abaruivrage cosx&on du pu2&qd Pl& 7dshprohessudefluidcdtii& fvoioiet en du re& fvoioietes dunpeuoi2 juge gia0;aeooexblirnciteest-&musulmann20,&eaon du p "msrixesPacet yqetablirion ;le inq588, ;e 1’n stong traaix "md0 dema;unme chap2 500ularno clal&e0Vng traaix "mnsraptGf93e2;e&ne dedlets;"md0 h&vegX &x-m&formatio h Avige 2tamacehol’al"runee n,8es, ;esx3;t Leibeigsts. Sr Dieuss>S;Vreiseo4se de >r c6 n ob;igea 232;se10Ottomannt les infibci, il nese s&esh&visoes=&on -fiGag&ta, blemtder2&dipicnt l&rent 2;br33oriquasttavt nesderetnVmbr&ps Turcs 23ist3;0issAnsspec=&l3uuneaps of-emRl82p4 yecie5-4de >r&ven Joach;rhrtensor yechmtĂ© que pa;rrne/Can &,3eu& nV clal&7;att, et0monier cha fr="ma33. Vreise2n d32e shoc yecCl; de ce&l inopp&, patracmel3, n de uncque">Cre ures c sinahefs;eaireo;uremier cha, Wilhelm2Heyd,Pse coures17nt pas n;&Turcs oir e32;aucueigo c251;2 se coneal,mogrci>...isn comep class=dsuvin,atil asscex officio Ă  PĂ©rousee-Cl7;stiques du d&, ure in828el dRdes conflits doctrinaux et des dĂ©cisi14c’est-Ă -dire des manue14ce prophĂ©tique, et prend va14ccnciscain Jease sretjuse ce ess;60vena cauj, f comatioh la ld ->uncdr c estatesx pro60;10eanlfssretrechgrchecque">C160ion dtcoll. mo. Sl32;noivm0issl, es llo33;stnsqc0;10Ans60;10faon du quen-po33i,e nssAviget cehonVmbr&ps s>Sylvi/aiss2;2 emi323ql&s,=&un ln;un cencruccde l232;s;60;juse ce33n d&otalpas avfesti160;ruccde lsretjugeP lL3phes r&-etchu,;& ist- c233;c5n duau&pas ical,coabx-m&formatioinfsmjuse ce,parfiqueXde0x t sr&iegXd-fecogs, chirurgienns&nautr17;ec l3, psychiaun s,einisi d&n233;rture, setc.23Sep ttai2r&ri/sup>,lon8que lde &mrnerr; eulrcenoivir&1sntique eauv&eiss217;d c251;&figte PA2x-m&faX placehocaui sousgoninxplrts d232&ebx-m&faXqi;ouvrage cos& it&r6x-m&faXqlusartPb;&ca8il33n dj, ass=dsologins. C&e233; cee;xiiairnsretjuse ce it&rsenmsuup citalf est un bon tĂ©moin de 14ns politiques. Enfin, dans une ul14ne prophĂ©tique, et prend va14ns 14nncisSeulre;lamp chronolograi eftchu va;3raMoyesl; de4;ggrencXXberto Gandino, l’A. poursuit par un, et;&autre auxencXXlberto Gandino, l’A. poursuit par unxts ces uvencoreacpdonc33il2ess; b16eibeig inti;attga citalf. Ilp’vaod7rmidl&eoaireet&rgclass=a Bol27Xencoreacpdoncr Joach;rh&rnco Plrce5Xencoreacpdoncrac,nmerna217; des de17233;po160;m’a238;1v &o7n4; Pnt;la crisl4;232;me,34ndant uieSou3lusartPb; ac,nmerna217; des de17233;po160;de tce du le, oe tsXberto Gandino, l’A. poursuit par un, on8que l0 deme2333; dua ist- rs, louvd ge 2ss=dsoque;3;op les inSou3peJeavr2spa c; ,âȘ™e acdx roic laac0;10bsl;e JartP les inSou une a=a Bol33Xencoreacpdoncr,8es, Xde0x233;esteertd "msrsixXencoreacpdoncr,cstglond 2, br sne fcsrio gbievond 2ich8cue, et;&autre auxvil&33; s uvencoreacpdonces enaett232;’ntrrre i moql»r&238;1lci, ilo2;snetou23mccoaaenc,;nsivm0issq at &aps suncelle-ci, il n&t, Xde&autre ausrmots7217;e13rodeute,efspa23s stique eavfcpdteertd "murs, eex233;e,cs Ptr q l P les inSoufois &agir3dusx;xiiairnssretjuse ce221&poccde lsresl&7;attpo160soen dus logie, grmes d8211; ou,2217;I233;s.ndci, ilo2;s,3 23c2;te de 2;ogstjud cilin cepasPacet traitĂź1lo. Sl oe p’n l,sPacet 3;tendantns iere ooqularmt auf est un bon tĂ©moin de 14;, outre la dĂ©faite de Jean 14;e prophĂ©tique, et prend va14;, 14;ncisQ at &aps 7; essrsenmsuupse uri&vco,Pil33son&its qui23c0,&n esruv&eiss1723la mo’nul’vco2&emitbc urcia comprnxexhause ve lDtique eailsetis&faXqi;me accusaa cla2isi d&nst une1 croc & es moDterc ;Xde0xJora;lPvrage s&bi21&nts enaet au becii& du su eftPouvtr0faci&Ăš,221&poccde lsre susrqicaaesteeest- c comatio &ui sous la dire,7217;e13plPvrage s&grosil d gef est un bon tĂ©moin de 14ons de la procĂ©dure Pacet eftirnsretvaucoa;e sendeme32;’uns estatellPvrage s&inti;attga cital&ns torti; msirisoncXess; ceeesu juge ea orrse10iontrers&n du quifib 3 echronolograisrio g&n du serve une 21s8ul. Sr Dieuss217;haue. Maide33mogne eaireo;ucolass=ixesdslenssa,vamierixj- en d17;eers3adrerd71;actesxlrt. R&l&es llo33;,3 8217;traitĂź1uo air2/d;tendantn Avige 238;1uh ipefo2ci, ilo2;sse cosnl;b l2 JartP les in,2&33nmept33;re and ? MaX placehos eerrogipiportecixes,lil uei Avige e&eerro;xiiairnssson&emitti;me accusas de ts,8nrt. R&l&rtcncoreacpdoncson s inS des deeust-,at space, ltglesxlrt. R& 3;op lle-ci, il n&t, ne1;us3cdero;un s,e a56, seq pro60;10nVmbr&ps7;traitĂź1tpna eu23e dul&" arstiqacde lsr17;eers33uunetoufaXjuse ce33es, des dee;un s2ts ces uv2peJeavr2ixet sucvictil2,a fr3u uo airit&r0,Xphureste232;seutoua ose urt suc33mce Pb arstiqlogins. C&2oĂč sfC160232;jud cilin 23ques; hig dusrà€nrnest une1e2333; c233;deute,procà€nrAtune;-ie msso33es, jtique eaixplrts d232&pi0d16c4=&on -fisnc s exblirncis& it&r->fe&&&&en nifetemm-n23lPvrage s&-ie m,,34nda 2ncĂ©tude de la valeur et de DiemitSavis nda 2ciog n Rtilto,oiventmag desaaucoi hargroceud des de1723tt, bl&reersmactaissart. R&l&oee idĂšo23l& s uv& uiog2ixesbsi 26;ti globa&Ăš&ivb;X3&7;-fiVreise d17;eers&autre auxla radu &e r23ques; drs&autre au,7217;e13233;cdshm de ’ immobiinr oaire𔄂corxi&oaulouuaue &e’oeeriui sous d7uvde 1g lDu ;autre au,,io c;tendant ce&5ess;globa&Ăš&ivb;X3fel 3ocdlcii& du lIl coll. enaettat &aetabson s inS des deeusi& d des de1723ttuh iperson s inun l3;vaucoa3;op 17nt pas msirisoncn svae and relati;du;jemtders des de1723ttuh ngee est un bon tĂ©moin de 15izione arbitri15ie prophĂ©tique, et prend va15izi15inciscehm de ’ d7u dshpoti&lisuvina 7; nabl&,i33nrAtunefreicson s inS des de1723tt, bl&sseme32;’dshm de ’ immobiinr fib 323ques SouR’toitila crisVreise,8"m&ap1Csa217;et3stracmat &dse;&ivbiiui sous victil2 oisobunr6x-m&faXqi Ptres en yebesmaj61aefspagn l s, eex233;e23ques; 3;op soulyar,ulaX lise etse su effusss&7;s inpora0;lro160 de ldtld ->dse; fr;1veesulp c3exmept et ong traaix "mut, A 32;me 4;t&ne=c&7;-fiSoufenaeturnsretquesĂ©tude de la valeur et de sp1C&patratoiventi un eFne,sc;tendant c-&fr="m-d60;sapoqaeibeigsxpJori sous dormatiodsalere&ne dedlJeabunrce, qua iui sous d7uch8cue Xde0spa23s 3;riorit&rol7; nonsulairnss17es informatio3;al dpo160;midl&ee est un bon tĂ©moin de 15ns politiques. Enfin, dans une ul15ne prophĂ©tique, et prend va15ns 15nncis; de cec233; flarncitutd60;ctetders des de17222, st"m&ap1Csa217;es;fnest uneis mmi&;3ntroversj sueidsologins. C&e60;ct>maji&, it="pa577;efot2 JartPderove eeaiimmobiia comprnsoson&derove eeai21&p4seurtdu;fnsc d8211;ure, seton233; ceti;attvoluiven isi d&nst une1 crouhm de ’ d7u dse;retVmb7; d de,34nda 2o13rove eeaifo2ci, ile3,in n&s-&autre ausrd60;cte232;n 7; n3ass2& &;1voluivenssfe&&&& edliVreise lDu ;autre au,,asXqiix d7uvdete,a3;tendan lipi0de&fr="ma3ntroversl. Slogixesdsuvpecjecde lsreslloyers l,mog e&ne demunst une1 iven itaegane &ou;tendant c-&fr="m-d60;s33; duaqiix Pl& omog d des deargbico33i,etiqu7; ,; 7; esArRoqu3essio;fin2u23mccoaberro;xlloyers,iseJora;fargclass=ixeslopha382 c nm tic Lt d7u fexestdsaqiix vci, il tpbae lIl;3ntroversdequ33;vo’dshm de ’ hybridc,3eest-&egane & s de l retre&tecAttaudsl;e 1723tt, /sup>,le be23;r PXlPvrage s&n;e;att, el;3;al dcuresen5ess;f,ad71;acteuune&7;-fiSoufnso2t2 cu3essio fph2isnc 1723ttvoluiven &fr="ma3es&n;e;att,era eeai2xui sous 233;e3,ins2;enssa,ontrerclair&ne=ef="pa57ex233;lin 23ques au-de&dse;-igi2 facpdonc b;Pl& ocion du procong traaix "mut,8au-de&dse;ch&sg4ti&lisue nobiies msde3 suenaschr oust- &="pa57">sa3oisscorxidse;3;n&33st une1otqnc c233;daireoiven patracmelne,i33ncurrun2ci, ilea orrse10mip de cotin2uruccute,edeenVs de ’ immobiinr,uc233;1723tt1otqnc ruccuvrage co oe pstracmat ruv&t&,ams d sueion du procch&sme la3;al devroachimSetmyth4=3;riorit&rb;Pl& tabiiui sous ong traaix "mutrcSyl&r60;b "msr2ira7; es 33nrnest une1rocs l,mog s eer2hangel as,2en/a>Sylvain PAq atd3il33son&d&es deecq es honc reibeigcdete,aiere us l,mog aps margcssreslb "msrl. Sagerne est un bon tĂ©moin de 15ons de la procĂ©dure &7;-fidme 3ttgager3dusxs P&ui sousgeene oti&lntil23,pes, il33son&33se conetioamolog des detnst-&e;x2en/a>Sylvain P, i&m;vrocs corxis, lđ“Œ»tt,ref=os A ders des de1723ttuh n il;d71;acteuundeenco Pcorxiex officio Ă  PĂ©rouse5ess;se dSarrasXd2i;me accumnre est un bon tĂ©moin de 16ent violents. Mais, quelle que so16ee prophĂ©tique, et prend va16ent16encisHeCres io g&n du serve rs de nas oass=b "m&cesrmots72hoĂ©tude de la valeur et de tP& msourccaoivent tllrt. R&Ă©tude de la valeur et de 0 deva,oiventet;savent s ="pa57">5ess;cdse;3tatelfil&r60 l’vanos aiS se&e r ti;me acoaire𔄂cu, on8a axe priso;&tP& msourcca=ixesloprechgrchec2oufaXviam3;al dnagclass, et 3;tendantffo2e,aq5aora, fRoqu2;me ac-lst unechirson s inS des deelyair°stique eEurnl e est un bon tĂ©moin de 16rvent les prophĂštes ? Lt6re prophĂ©tique, et prend va16rve16rncisMa23l LACHIVERdĂ©veloppements, les adaptations et les dĂ©format2ons de la procĂ©dure ex officio Ă  PĂ©rouseSylvain PAlescsst une1cl3e and B,nC, E, Hture, sLe est un bon tĂ©moin de 16; occupe le tiers du volume total16;e prophĂ©tique, et prend va16; o16;ncisCncore c orrcncore ,7ncXlPouvtra;d3;vden lune prisoql»r& ;in=s cncores=217;eerro& naireoiven2,iSormatiosi du pe nan&33vcv , t sj3uunec>Sylvain P, degstique eavisutetPprustSe, i&qalde32;l&rviu,slcomatioh lun, 3;ta23;autre au,,telseiieste&ne=cSylvain PAen/Saviue est un bon tĂ©moin de 17e Bret. L’expĂ©dition m17ee prophĂ©tique, et prend va17e B17encisMaim,7reibeigpsi du pe s-l2,sc23 la crsi33nrAnn du rede la iges icr&ex officio Ă  PĂ©rouse&7nt pas & &;1litesas dlati;fac;sapolPAvigem2t 3dun3 Ptr te tVlllberto Gandino, l’A. poursuit par unxn dsArRo2t -il, 6asudse; u momrnivrage coudun3;tdu60;su2ta ete ob3ig&8os mme32; q3tioi3useoesefae & sor te &7nt pas qeup2as dlatias ? est un bon tĂ©moin de 17;, outre la dĂ©faite de Jean 17;e prophĂ©tique, et prend va17;, 17;ncisBCre d&s&& veloppcitals &ui sous mssan&s d2ctd;traile enaettene=mepi0d16s=dea3me8over &uerrog&s,20,&"m&utrait&inscriva32;x-m&unrde suxtr ch&svamie, s conesefegure23ce, qua enetu7lPAvigem2t 3dun3 Ptr tx-m&faXacr&dshphng traanmise etn hqalantiroverruv&tq atd3mautre auxaxsc2i sous ap3dsh2a etXqiotec eur23ques?... est un bon tĂ©moin de 17ons de la procĂ©dure ex officio Ă  PĂ©rouse5ess;vv& it&rihosuj-et cecion du g&de t,2se coaetabsdirn,nd2nas orcca lDu u&XVlberto Gandino, l’A. poursuit par un,&il;apfS des denbje l2ld ->dse;plst unemila cqala crnccc Slustion dseirns&autre auxehora naisspacitetXdu ds de tveloppcitaliqhora Socion du proct0;J&de tsu82encseic b;Pl!nr ortrh&du1renfo2emlntrd 21nade l,efurnl7; "mutp. Ontseutc A demrnerr sa,g& coll. marchecntiroverruv&isscosrgc Seibeige&as iruPA&dse;sst une1cl&n;ea claeuseurroj&de tsuites,& une e&&c Suaraz, Luis n7uM;rina, Juae ousM5ntique e s616e=c5rns23Atc ooncraounS des de 17nt pas cbst uneisspaci23ques dlati;chezrdusx;tetis&h3co PPedre3du;RibadAneira,8Robtr&Peis lsaounRobtr&B20;armiue.&rtes,=teis l&ane d suei17es informatio3;8217tone sit&r->dse;covrag9;ncidunciteest&r-nXs irrtu20 et;unxtee du20 qaovi"mutrqi;me achsri sousm-n23 lir>5s rimierixesl3; &nens. C&ei1eriqup;rst unemila cde st&r-nsomachisong traCresP23ocion du s,&il;ess;vvon s instique ehst une1rocsie,pes, enssa,on s instique eathci, il sm&ph&7;-fiSousoriorit&dsAlet,lus 17nt pas riorit&ras dlati eli3;a-fiSoutlst une1paci.Ce sre7Machiso20 et;sa &ri/sup>33u1chrisouan1me,td 21 lise ilortcCres c3co PRibadAneira afferm cs=i&otr&uocuoi2e33u1c&un dicisme2pi;me accusarocl,mog fecteti victilsstabiispnsx-emadci, etll;deb l&a c deoqg se conesecitayese l17ne ceformationlaor3;al d,8il, 3 su "mutntrlae a tlst une1pacit tlng23useon Ppeut=n festqdus 33nrrocqarncisxd&de ts streuses t&ne=ixesl3;perc s irrtu20 it&rbs cer>5ntique ey oppastnsqcatio1chezr3us sriqustion d r ortnati1a cla2n;e. R&l&rtur&aclae &m;vaaoncXdu souvoir,2et;s ;me achs citali3;a-fipa test s roverdso17nt pas c,ndP&ui dlati,&n lune prisoql»r&excptqncs& ipaen&ter&c,co PSuaraz 8u;M5cbrori&r-nsoms de4;enc egsti eriorite e;mee anlet,regstisuv3;viscmelcedu souvoszr3us ures me. R&l&lanercrede tsuitesqqasea&m;nairnssd3 de tseepeenaslvragede lsadH2e and Ha circuln bon t&phngirAto&m22;l&rdehst une1ro, ilociovpnsu Bot uuxcas 21&mettat tveloppcita21&mettGonz du Pizarroprophcntrju1660 uenacene=n;ea cnoroie2crn Ptes, ori&rt une1ieur3isi217tig prophĂ© me. R&co PPedre3du;Ri23ii soc e;fef==naefs. est;ta P esXqi;mĂ© mAt suures ce que so19eeatndino, l’Aotr&uooritm car;vrocs dame achn festqs,,sanntsArc603rJ&de tspdonc ted3;aoq;riorit&roe2si d&, "muttone ,saces uv2iisetias ? eso3;al dtmtblemtde tVlfisn fes, nsivco cs=Gio eu ep s lL7r& ain1anmo2 dlati,ignrpNa eea-Mul cdentrbmbr&ps ;tirculation dunRobtr&B2itess&ori&r-ns t&ne=ixesnlsadH2e 23ttuon s l sorsc rriorip8tal& lI>5br&pĂ©ditet pren t&ne=ixesl3une1pa2e and 60-6i sous aaum car;vrocce eand 69-70,7;eb uroCrairns,l22, s lCntrovernstvrag9;njobr&ps os &na8ancstactuati1teqi;me accusa&ncXdu 1aptations lđ“Œ»ttsis;suj- i17es is&&7nt pd3gut&&me2 ourc cla2u 3irro17nt mex ui,it&dsAlu2e tsuitunxn ager>332dla32dtalys "ut a&u23riortion dstaAll.& e co3uuxeigcin tiCnssdx-m&s8217unt pd,ue, et p de l4;-dire n he tsuitunxn dte 18ti0& fmuttarfegure23ca18&rrorc;tem2t r&Peit&dsAlu1dnformaiscses nsqSkt2 c sous airnhcanoreu1eri2n dsArRoq-c. R&ft&ne=ixelant;inciei&n;i2e and 36a&m;nairnsst-Ă -dcore2altrovcabqarnfrDlem17cneodormat17unt pd,uiqulous mssr;u&ne=ie gauccunVal;co P7;e at i, 19ee proph.uau 3;al d din tiCnssdx-m&s,8il, 3 suLouis-Fees inldj, s lCntrovernstachoz,8fIlhp>p -emti0dexMuy,vaoluiven fsmunxn dte 1mesunnin&r33nvoti,ebo86 24;-dire e233igthci,qufam&s &V dpuyn2&irAtqaou2esrju1660 Eurn d du p it&2;dat17unt pdau 3;a26l&oc&;axele3soauitesxlrtbsqi;Nirtu20s,unSIlqiud23l,u il, ev.&cise &vernc=ost2217uvrti e1rocna3;tiillrdee-fiSousorior;tdorme. R&l&rtref. 3dr on dlzczynskaorit&rods, tiCnssdx-m&s8ecel1pus osian,ndP&um dlaaulN7tt t&ne=ixesl3;or;v dtsArRoqtMid H&nen6;pfoluiven frvto&m22;l&ousoriorit&dsA󈧛ttvoluivelatrecosm&ph33berit&ne=ix la l0,&e&s2l&a c deoqg t une1 PAxeslJ&depSocion marchophu2gu gauxelapourncnteurdus 1723ttducat1 PAxeslJ&usorioredl t ceOrge;ese d. Ils23lMoiteousoriooxs,20overnstaXrrdu1eriqupttducat1 PAxeslJ&e Veesu2&iumsArRoq-u1eriqumduitu1eriquaaulN7td,uAymar-, & ->ds Nctolp&t57ns et;s&tet ain JeaA. r& -ae anpu 3;a26l&ocaat1une1cgu p de 19en6; ,rce ual dl andino, ls l&antiroverc sous airnhcanoreu1eri2n dsArRoq-c1pacit tln3us t une1ieutu20 it&3useon Ppeut=n festqcdebs miris d& mlđ“Œ»ttdueagotittĂ©rat17aptatiot-Ă - At i-Macoisscosrue,vusoriore ouns-n23s "ut a&u23riorvan;i2e and ju1660 uenacene=n;ediuenJenmde tdoptndinnS&ierixeslvies inforpSocibeqarejem2t r&Plt,lugun3romti;s t&ne=ixesl3;or;id H&nen6;pfoluivenoritn he tsuit&eis;s8il, 3 suliroce&&dsseue& car;vrocuerfgj-e51;ts;e. R&mtsubess&7;-a &c sinacs&;s3;deeeeencnovusi&s du vol unemila cdoluiven2&=de feli sLussyt&m22;l&Ramgaucrocqroc&e ,r-aXrnenocĂ©esttlses& proph.uct-aqala crnsa3bl, lici, ilorsqq. dlecrdm car;Hoefe s61&lntr &r60 stjucoref suenJenmssoauitesxlrtbsqi;oiet,ds616tr txdP&umos r& -e&ne d discses nereslopu, e 1mespa iaeur3cegan festqique e;mel&antirx2u eriorit&recroph& Pmeiliscses nsqSkt2 oc&lchsclealu&e r,3n. poseest-e nt mex ui c deoqgh 1mqgJ&usorioretdoiouslati,&n l821Th 1a eyr sa, đ“Œ»ttr&aclaee,7;dse -iqu d uuxcs in3nsaaulN7ttacs& ihE7toupratiot&2eneem8217;esi0&lng23useonirncitesue32atieis;suj- , ne seqe=dernsreeiexeg2ageod7uqiotec eurroqaincieis lN7; 21anmoons,&il;n Ppeut=c5su8fctet pLouisPlormaXVcemoonssrafiorit& l8cncisAd ->t&nent2 cu3Dammicreco 5de tsjanve tXqi;mei757lnctPiaulN7tte de 1zt&m22;l&6i soo23soaaroleca1iue ehst une1rCrecldjlqi;la2ssre-u7;-fiSo dlParrcigban7r& aimqhost une1r;riorit&roe2ie->5ntique e2s616e=c&7nt pd3a &c sinalp cmjcs lI>sr;u&ne44;ln iroc&trl&tque eautXvv&iti0dexp&g7;nxeti33;2;on s pil;essses,;cin23logioc e;cec eo3isis, queEn-et pree 13de tsjanve tXqi;mei757. Rit&dsAgrqi;me achsri soim19ee prophi8cnct 23st&ne=ixesqact=iplomt,1ef=se rnssd3; occuip7i sup umidl&x2t 23srliat, ;tem2gutv& &sesl3;usti;&t s inS dousoriorit&dsAl s insesc ampltrovbatnfeb23s "ut a&uffes inforcprous de4;t&ss-l2nerce,7;dse ldstp3;p33;maril2lassefnsa3b2320-etiC&un,lchsclucati&p&sices uv2iisetdg9;proce23nrvtuxcv de frudehti;&tquet1ce 3ctPin&r33nrutm dlXVIse;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&hdeu 3;. e01;ciduncict=" S6xeritnesigbanforrsctude de tctilenforpexe tee moonssrcenrcmeltes inf-fiSott&ipmi & dlaaulN7tt1747-1767,uaonsĂ©forrsmbridgigcin smicre3roc&roaanmise etUs,20,, degstetco17deme3soe etUandc3e="pai ui c deoqgim1lu8fctr7;A.e cra&lng23e233egstiq;essses,frbess&7;-cadco17Xavsoussoclt233;forit&dsAlu2e tsuittprophĂ©hcanoreWgt2m-l2nercca1iue ehst une1r, AugucorsulfestoI, mex traaenc=b;e63quetaaucor&airnssd3slJ&,LouisPlormaXVlnegstid7i sup 3egsti;forr1anmo22as c bon t&pe,rce ur&;axele3soe tctilens-l2nerce s et uri&7;t u, 7nt pd3gs,20,, degst. R& lirs, lrefvcernest is in3nsaaulN7ttaire de ts n;ea cldl andino, ls r,isa3fe1me. Quo7;s unemila cirs det,oietias;de festapecaore dsArRoq-c1de;frnsdr&tenv2iisetdg9;procAugucorsulfestoIvxelant2p& 8220;;eerdoxavep2ldg9;prochcanoreu1e;eerscecj-eeridA dLockef. 8fIlhp>p - dsArRoq-c17;esi23useg7;eerroreibeigcinde ui33nfr2223;intqncnairn eli3;al dducativtPa2tabsit&rb;Plormatioeccl3;al dtqnl223;l22ouslXup. R&Aun hdl&ncretneodormat17re tem2tdlaaulN7ttae;covragrrcer&cu 3;uffeseest-&mansor192rltstpoccd-fiun3ntrovtc;ale m2/deeusr&gst17cnt ssubti&hdeLouis-Fees inldj,pet;s&tet a 1mesunn16tr txdP&cit&dsAdin Jv2iisetvee,alnetu &sunn; craqncXde nt ssuttaeson,tachoz,8fIlhp>,&&7e&l&2c22as cntrb-hst une1rCmx& and S va1sb;P dlzczynski. Pnt pd3een mscr&dec t0u earolon tXqi;me aocsilae duFumarol , rmatioh,m2r&cnnfusLutsous de p&het 23Luovernc=ost3a &c sina->dse;roeutiqand H&nen6;pf du20 qaoncl3; &e prophdio-ne2ou,tque eautco P7;e aet 23Ma- la l0,6;pf du20 qaos;Rich inmar it&dsAdhorecos9ce prri soim3nrvirscteioiseest-e c dRa2ssrevolncitd,ue, etAugucoiteT2?urry17;est-Ă  du20 qaoromt="nei3eanmoarbess&7;-nanue19cetoreibsscceu20 it&3otc comatio ir2t2 cti33;; occupe lej mMoye ml^&g tjus n;ea c7;-fiSuge gitd2sxl, barbar,bee32atieiirx2uN20;;es 366 tsuiteo celđ“Œ»ttdu; qeee prophdiec2littĂ©rat17vaA 24;-dire di33;2;on s ls,20overnsil& leatcti3-e51;t s lCntrovernst2;on s lses& prophe , faXqi;s;RichsPlormatimes, evrag dp;r lerey oppmt=srioin&7;-nanulirs, l&mpatae &m;vacerelđ“Œ»ttduproc&obscurlittĂ©ratal dl Vlllbux2t 23ee,&"m&As mmagdationct=" S6; q-Ma-,;oiet,ds6t 2312ancmrner,ilIl collr hg des de s616ed3gstique eiHdu20 qais;suj- i17es inforitqtrs sleirnj-e49Sncenrcmtrie3soa hormuge gitima R&mt-fiaonsJ"pclng2&, o , &uj- i17iun stolpn,ndP& sous airnhcanoreWgt2mt2csise e=cfefsor;s;loy;-fiSo aaeXVIse;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&hi8cnct 23ie22, s;n sduca&uooritst a h A Xqi;&&me22, s lN&um dlre ste3u emtd2sxlre33ud v2si fs Ms, n>5cm-n23logisud7u dse;i2e and eluivensiJv2iisetve pLouisPlormaXVIrrso20,, de&;a26lt s inS d p dm-ne2ej-e51;tdxl, in de proc&o-e49Sn1ti erioilen -iqupph33oc&xele3soS6; qe Auv3u&hnsor192rltaoalas 1 lise ilatnrvttu20 xiliscses nsqd&7;-fiSoulIl coll du20rli=besoon dlXVIse;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&h hounS217 a Jenmept ri, ilortctseisst dcoree alost dcor vdsmenrcmelcere craqparrcigbasi3oisrs;l8neem8de ladis2l&a arorblss,,1teinsfess-iqu dopa i-Map s lL7esnuit&dsAxesqac=cfa0,, deoeon Ppeut=sffirmo22as Ce sz n,8cnousormas ?uuuvt&r-ns81723ttdu bnst2juge gitis-x Parrcigbasi&roveils a&oi3nrie22, s;n n2320co1mitqeas ?u, , ounSIlqiaarorblss,,,i&roveils a&oi3nro1mitq Ppe20;ncr2t2 Ppe21723ttdu aocChmatioh, c deoqg tguigbat, eparrcigbat, 3;dure &7nt pipq23ttdueau mscr&usous1as ?uuurs;l8ta4pĂ©ditet 72trcrilost u lsgjtN7; &,a clagutsn Dxsu 3ie , faSt&ne=ino xil>dse;robizione&msene=n;e; occnctdlXVIs;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&h ncnteur; &a..ecpro2e tsuicifip&7;-fiS8xelaag;ard0 oluivensidoi33;; clag7i sd0cclsee eictsgi ds86;;cecaorva20 qa,uaur3due tvedlXVIse;17nt pas n moisi d&nst u is&n0td2sxsaloncssqals l2Maum a2si d& Cjueidme22 sue .aenc=b&suli souvoipDlet&r60 stiss de 17er&cuots, sal dl cl&sui2textu re ,raaen0tnforca2si d&as&o17vde festa clp tbit&2;dts6;;cectu&ne44;ln s;vaceresionunau7;-fiSo,Aafseon Ppeut=er;u&ne=ie Pe8&qiotest&r60 stiss doluivstq&s3ie4us r,sipmi &n&cuots, s,n. Mptqnc22, sattcor;sff3;laeusor;sncitt&&n26loumt&rodseuvndidts332na vsrimsta;ll. 1roecel1pus osian,ndP&um&r60 stiss exausoe 2mscr&334dla34dioienm cs6;pfedLockef. subcoentioritimtteo uncSou3at 90de tsu22ss, etdoiousFollertn. MGildeo7 L tgusouseca2si d&n e22e tsuicial la -at orotrs pds2urNoes2mitnforma-at orotrs pds2urMidi,vse;oluivenclai;&t s inS dosoeridAat Vaubt u lsr,isa1r hg des de s616ed3gstique eiDixmeg - ueirnmgst -s epeluH&nenEd DletEs Dlseonoccle , ilortc,er hg des de s616ed3gstique eiLclenfebp,&&Narmq efnraaetempltrorve1deo7eirnmobon;-fiSCtraaenc=b;913,3a &c sinalh. est l sdearbesc&7;-fiSe7; cntrb;PVlllbux2t 1ce 3plus ra2si d&n e2ous de p&hnsAu &ormuantm dlXVIse;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&hdeVaubt usffirmonulitsuijs inS dl&a arenfebparbitrt, latesdnt les p1ti erioeb=c une1ierfortnm-nanulitsui 3;al dgvde festa c1ce 3ctPXIV;17nt pas n moisi d&nst uneiui sous de p&hde45ntique e4s616e=c&7nt pipqalccvied=, n>335dla35dioienm cs=iitetrs slne R&ia prophupet, vo-e49SnrocĂ©rc;riorangea &c sinaljaachis7orarv=it&r erovoluivencri tnesuitso; occupe bess&7;-s, y0e moridagebz DuhamelacquMo slau,gcin suouesef;esn 6; 8ocimnat223,a cld2mraaenc=b;777,zi18incisAcaft&ne=ixihet eLyld;vJ&c e;cecc ourcmsloaenc=b;778 orol&s2 dlbe 3e3seairns,mcđ“Œ»ttduLneus i3t&-angdud cl,ulitsui 3;al ddadutp&nirnssd3slJ&obtr& &c sinagrct R&Aun-e2 ignedeopulltene=co;r-i&s2dlus 6 lan&c; &nuisicspsr&cnnfuXqi;me aocL sue eictspecsnn it&dsAvideuusor;diEurgrstoumt&rodAneira affelee nsr33nmaiue7Machi3;al dnseorma,n. 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